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Nicolas Sarkozy propose une hausse des petits salaires et un meilleur contrôle des très hauts revenus

Invité du journal de 20 heures de France 2, Nicolas Sarkozy a développé plusieurs propositions sur son thème favori du travail. Il a ainsi plaidé pour une hausse des petits salaires. Le candidat à la présidentielle a également annoncé qu’en cas de réélection, il proposerait l’interdiction des retraites chapeau et des parachutes dorés pour les hauts dirigeants.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

C’est l’un des thèmes favoris du chef de l’Etat : le
travail. Sur France 2 Nicolas Sarkozy a avancé plusieurs propositions en
matière d’économie et de revenus. Il a notamment plaidé pour une hausse des petits salaires "ceux compris entre 1.200 et 1.400 euros" . Le
candidat à la présidentielle a estimé qu’il
fallait réformer complètement "la prime pour l’emploi" en allégeant
les charges. Selon lui, cela devrait permettre à "7 millions de salariés" de gagner 1.000 euros par an en plus. 

Estimant, à nouveau, que le travail devait être "davantage
récompensé que l’assistanat"
, Nicolas Sarkozy a également expliqué qu’il
souhaitait une réforme du RSA, du revenu de solidarité active. Il s’est
prononcé pour une généralisation de l’obligation faite aux bénéficiaires qui n’ont
pas d’emploi d’effectuer "sept heures de travaux d’intérêt général"
par semaine.

Mais le candidat a aussi avancé plusieurs propositions en
matière de très haut revenus. Le président de la République souhaite un meilleur contrôle de ces rémunérations. Pour lui il faut que les salaires des hauts
dirigeants des entreprises soient votés par l’Assemblée générale des
actionnaires. Le président de la République souhaite aussi une loi pour l’interdiction
des retraites-chapeau et des "parachutes dorés" .    

Des propositions raillées par la gauche. Selon Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande, Nicolas Sarkozy "reprend exactement les propositions" du PS. Pour Pierre Moscovici, le chef de l'Etat "a eu cinq ans pour interdire les retraites chapeau, cinq ans pour interdire les stock-option et moraliser les rémunérations" .

 

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