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Nicolas Sarkozy procède à des "ajustements" post-électoraux

Pas question de "changer de cap" politique ni de "renoncer aux réformes", affirment en choeur les dirigeants de la majorité présidentielle en ce lendemain de défaite électorale. Ce qui n'empêche pas quelques remaniements, parmi les proches du chef de l'Etat, au gouvernement ainsi qu'à l'UMP.
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  • L'Élysée change de voix

    Lâché par trois de ses colistiers, dont le fils du président de la République, il avait renoncé à être le candidat de l'UMP à Neuilly-sur-Seine : sans surprise, David Martinon ne conserve pas sa fonction de porte-parole de l'Élysée.
    _ Un poste qui disparaît, même, dans une réorganisation du service communication de la présidence : Franck
    Louvrier, conseiller communication du chef de l'État, verra son
    rôle renforcé. Quant à "la prise de parole officielle", elle est désormais confiée à deux
    proches du président, Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée, et Jean-David Lévitte, conseiller
    diplomatique.

    Autre réorganisation, celle du "pôle politique", qui est désormais placé
    sous la responsabilité d'une conseillère de Nicolas Sarkozy, l'ancienne
    journaliste Catherine Pégard.

    • Davantage de secrétaires d'État dans le gouvernement

    Pas de grand bouleversement annoncé, mais quelques ajustements. Il faudra notamment remplacer Christian Estrosi qui renonce à son poste de secrétaire d'État à l'Outre-Mer après sa victoire à Nice.
    _ D'autres secrétaires d'État devraient renforcer l'équipe gouvernementale. Certains dossiers comme l'industrie, l'économie numérique, l'aménagement du territoire ou le "Grand Paris" pourraient faire ainsi l'objet d'un porte-feuille spécifique.

    Ce remaniement pourrait aussi l'occasion d'élargir le champ d'action de certains membres du gouvernement, comme Laurent Wauquiez
    (porte-parole) ou Luc Chatel (Consommation), qui ont arraché
    deux villes à la gauche.

    Faudra-t-il ou non modifier la feuille de route du gouvernement ? Nicolas Sarkozy exclut tout "changement de cap", ont assuré le Premier François Fillon et de nombreux responsables de la majorité, mais la question fait débat au sein même de l'UMP. Le vice-président du mouvement, Jean-Pierre Raffarin, juge ainsi que le gouvernement doit "corriger le tir sur un certain nombre de points".

    • L'UMP remanie son organisation "à tous les niveaux"

    Patrick Devedjian sauve son poste : très critiqué pour sa gestion de la campagne, le secrétaire général de l'UMP a annoncé que "le président de la République

    Céline Asselot avec agences

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