Aujourd'hui, comme en 2008, Nicolas Sarkozyl'affirme : il veut jouer la transparence. Le chef de l'Etat a des explicationsà la crise actuelle : la mondialisation, la gestion à court terme etl'endettement excessif.Pour lui, c'est un nouveau cycle qui commence : celuidu désendettement. Et il propose des solutions. Parmi elles, "ladiminution des dépenses ". Le président de la République estimenotamment que la France doit "continuer à réduire les effectifsde la Fonctionpubliqueen maintenant la règle du non renouvellement de un départ sur deux à la retraite. Nous devons le faire avecdétermination ", dit-il. Il plaide aussi pour "la réforme du financement de notre modèle social " etpour la maîtrise de l’immigration. "Nous n'accepterons pas une immigrationincontrôlée qui perturberait notre façon de vivre ", explique-t-il. "Le choixde l'effort et du travail, c'est la politique que nous devons suivre . Iln’y en a pas d’autres à mes yeux""Entre gagner moins et travaillerdavantage, je suis convaincu que travailler davantage est préférable, que c'estplus juste [...] Le choix de l'effort et du travail, c'est la politiqueque nous devons suivre ", affirme le chef de l’Etat, fustigeant aupassage le dispositif des 35 heures, "une faute grave dont nous payonsaujourd'hui les conséquences ", selon lui. "La clé de notreavenir est dans la compétitivité et la créativité ", assure-t-il, profitant de l’occasion pour taclerune nouvelle fois le projet d'accord PS-EELV sur le nucléaire : "Cen'est pas en renonçant au nucléaire que la France valorisera au mieux sesatouts ". "L'Europe n’est plus un choix, l’Europeest une nécessité "Le chef de l'Etat insiste également surl'importance du couple franco-allemand dans la gestion de la crise. "LaFrance et l'Allemagne ont décidé d'unir leur destin ", déclare-t-il.Mais de prévenir que "L'Europe peut être balayée par la crise si ellene se ressaisit pas, si elle ne change pas ". D'où la nécessité, selonNicolas Sarkozy, non seulement de « défendre » la monnaie unique maisaussi de changer certaines règles communautaires. "Au sein de la zoneeuro, il nous faut décider maintenant d'aller sans crainte vers desdécisionsprises à la majorité qualifiée ", estime-t-il notamment. Chaque paysdela zone euro devra en outre "adopter une règle d'or. La France doitl'adopter comme les autres pays de la zone euro ", insiste lePrésident français . En matière de circulation des biens et despersonnes,il milite par ailleurs pour que "Schengen doit être repensé ". Nicolas Sarkozy qui termine enfin son discours en plaidant pour unnouveautraité européen.