Cette décision de se présenter, Nicolas Sarkozy l’a prise il y a"plusieurs semaines" car ne pas être candidat serait "comme un abandon de poste" . La fin d’un vrai-faux suspense qui sonne comme le coup d’envoi de la campagne pour l’élection présidentielle. Dans son interview, Nicolas Sarkozy a esquissé les grands axes de sa campagne. Parmi eux, la réhabilitation de la valeur "travail" car "l'assistanat n'a pas sa place".Un prochain quinquennat qui ne sera "pas conforme au premier" a expliqué le président sortant, avec une idée centrale, "redonner la parole au peuple français" . Dans une interview au Figaro magazine le week-end dernier, le chef de l’Etat avait évoqué l’idée de consulter les Français sur plusieurs sujets, comme l’immigration ou les droits des chômeurs. Le désormais candidat UMP a également esquissé ce qui pourrait être son futur slogan de campagne, celui de la "France forte" . Slogan qui devrait être repris dans ses prochains meetings demain à Annecy et dimanche à Marseille.Dans son interview d'un quart d'heure, Nicolas Sarkozy a également visé, sans le nommer, son principal concurrent, François Hollande. Le chef de l'Etat a dénoncé "la longue litanie" des critiques du candidat socialiste sur son bilan. "Je comprends qu'il me critique, mais il n'a pas des idées à mettre sur la table ?"