Nicolas Sarkozy en visite en Andorre, rayée de la liste des paradis fiscaux
Mener une croisade contre les paradis fiscaux tout en étant co-prince de la principauté d'Andorre : la situation semblait gêner Nicolas Sarkozy aux entournures. Le chef de l'Etat avait même menacé de renoncer à son titre - offert rituellement au président de la République française - si Andorre restait un paradis fiscal. Si la principauté a toute "légitimité à avoir une compétitivité fiscale,
c'est une autre chose que le refus de la transparence", avait notamment mis en
garde Nicolas Sarkozy.
Depuis, les choses ont avancé. Le Parlement andorran a voté
une loi instaurant la levée partielle du secret bancaire. Plusieurs accords d'échanges d'informations fiscales, notamment avec la France, ont été signés. Résultat : la principauté est sortie de la "liste grise" des paradis fiscaux de l'OCDE.
Ce qui a décidé Nicolas Sarkozy à se rendre sur place pour la première fois. Une visite qui "démontre" que le président français "soutient
la politique menée par le gouvernement andorran ces derniers mois", se félicite le Premier ministre Jaume Bartumeu Cassany.
Le chef de l'Etat devrait rester quelques heures sur place. Le temps d'assister à une séance solennelle du Parlement andorran et de s'adresser à la population sur la Plaça del Poble.
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