Nicolas Sarkozy à Moscou
Nicolas Sarkozy "attend de la Russie une contribution importante et positive au règlement des défis de notre temps." C’est ce que le président de la République, en voyage en Russie pour deux jours à compter d'aujourd'hui, à déclaré dans un entretien au quotidien "La Gazette russe".
Deux questions d’importance seront abordées lors de sa rencontre avec son homologue Vladimir Poutine, ce soir : le nucléaire iranien et le statut du Kosovo.
"La Russie est de retour sur la scène mondiale", a estimé Nicolas Sarkozy, qui exhorte à ne "pas le craindre". Car c'est un retour qui obligera la Russie, selon lui, à "assumer et exercer les responsabilités qui vont de pair avec sa légitime aspiration à être une grande puissance." A mots couverts, on peut entendre des avertissements violés sur l’interventionnisme de l’Etat russe, les droits de l’Homme ou l’utilisation de l’énergie comme arme politique, à l’heure où Vladimir Poutine tente une pirouette politique pour rester au pouvoir en devenant Premier ministre.
Interrogé avant son départ sur les rapports entre la France, l'Union européenne et l'OTAN, le président français a réaffirmé vouloir "avancer de front" vers le renforcement de l'Europe de la défense. Et vers la rénovation de l'OTAN et de sa relation avec la France.
Nicolas Sarkozy, avocat d’une France forte dans une Europe forte, compte "mener une politique indépendante" avec la Russie, "comme l'Union européenne mène la sienne, dans le compromis et la concertation".
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