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Nicolas Sarkozy à Dominique Reynié : le parti Les Républicains "n'est pas une auberge espagnole"

La petite phrase est signée Nicolas Sarkozy. Le président des Républicains a réuni son conseil national ce matin. Un rendez-vous à la Mutualité, à Paris, pour entériner les listes de candidats aux régionales. Nicolas Sarkozy en a profité pour distribuer les mauvais points. Sa cible c'était Dominique Reynié, le chef de file Les Républicains pour les régionales en Midi-Pyrénées-Languedoc-Rousillon.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Le chef de file des Républicains pour les régionales en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Dominique Reynié, a déposé ses listes avant-hier, à Toulouse. Problème : il a modifié au dernier moment certains noms sans prévenir le parti © Maxppp)
A la Mutualité, à Paris, Yannick Falt

Nicolas Sarkozy est furieux depuis deux jours, depuis qu’il a appris que Dominique Reynié a déposé en préfecture une liste différente de celle validée par la commission d’investiture. Exit le numéro 5 de l’Hérault, Arnaud Julien, qui est pourtant le secrétaire départemental de la fédération.

 

Après la colère, place à la leçon politique. A la tribune, le président du parti a le visage fermé et il regarde droit dans les yeux Dominique Reynié assis au premier rang. "Ce n’est pas rien d’aller au combat avec l’étiquette Les Républicains. Respectez cette étiquette, respectez votre famille politique. C’est bien de faire tout pour sa famille politique avant d’avoir l’investiture. Une fois qu’on l’a, ne l’oubliez pas. En politique, il y a quelque chose à laquelle j’attache beaucoup de prix, c’est le respect de la parole donnée. Je compte sur les têtes de liste. Je veux voir sur les listes les candidats qui auront été investis par notre famille politique. Ce n’est pas une auberge espagnole ici", a lancé Nicolas Sarkozy.

 

La pression est donc maximale sur Dominique Reynié, le rebelle à qui l’on demande de rentrer dans le rang. Le parti exige qu’il retire sa liste pour déposer celle qui a été validée par la commission d’investiture, celle qui a été à nouveau entérinée par le conseil national ce matin. Et le temps presse, il a jusqu’à lundi midi pour le faire, heure limite officielle en préfecture.

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