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Nicolas Dupont-Aignan ne veut pas se faire voler son premier tour

Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout le République à l'élection présidentielle, a dénoncé lundi 20 février aux "4 Vérités" de France 2 la mainmise du PS et de l'UMP sur le scrutin.
Article rédigé par Adrian Buffel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le leader du parti "Debout la République", Nicolas Dupont-Aignan lors du congrès de son parti, le 21 novembre 2010 à Paris. (AFP PHOTO FRANCOIS GUILLOT)

Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout le République à l'élection présidentielle, a dénoncé lundi 20 février aux "4 Vérités" de France 2 la mainmise du PS et de l'UMP sur le scrutin.

Après le retrait de Christine Boutin (Chrétiens démocrates) et d'Hervé Morin (Nouveau Centre) de la course à l'Elysée, les "petits candidats" restants doivent s'affirmer. C'est le cas du candidat de Debout le République Nicolas Dupont-Aignan, qui a dénoncé lundi matin aux "4 Vérités" de France 2, la mainmise des deux principaux candidats en tête des sondages sur l'élection présidentielle, François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Le député de l'Essonne était interrogé sur la proposition du candidat de l'UMP d'instaurer une dose de proportionnelle aux élections législatives. "Je ne vais pas passer ma campagne à commenter, a-t-il déclaré. François Hollande et Nicolas Sarkozy sont quasiment d'accord sur tout".

"On veut voler le premier tour de l'élection présidentielle aux Français, a-t-il ajouté. Les Français ne veulent plus du PS et de l'UMP".

Selon le candidat de Debout le République, les deux partis "se maintiennent au pouvoir en faisant croire qu'il n'y a pas d'autre choix". "Est-ce que [les Français] n'ont pas le droit de voter pour moi ?", s'est-il interrogé.

Le candidat de Debout le République stagne à 0,5 % d'intentions de vote, d'après les derniers sondages.

Gaulliste social

Nicolas Dupont-Aignan a aussi dénoncé "le symbole des mensonges de la classe politique française", à propos de l'occupation des hauts fourneaux d'Arcelor Mittal en Lorraine. L'intersyndicale des salariés du sidérurgiste Arcelor Mittal occupent l'usine de Florange (Lorraine) depuis lundi matin pour protester contre la prolongation de l'arrêt des hauts-fourneaux au moins jusqu'à l'automne prochain.

Selon le député de l'Essonne, "ce sont eux [les représentants de la classe politique] qui, par leur politique, ont supprimé les frontières".

"Il ne faut pas s'étonner ensuite que les hauts fourneaux ferment !", s'est exclamé le candidat souverainiste.

"On peut se protéger de la mondialisation", a-t-il affirmé, avant de défendre le principe d'une "taxation des produits fabriqués avec de l'esclavage humain" à l'étranger et importé en France.

Des propositions soutenues par la candidate du Front national.

"Je me réjouis que Marine Le Pen soit d'accord avec moi", a-t-il réagi, comme il lui était fait remarquer.

"Moi je suis un gaulliste social", a-t-il toutefois précisé.

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