Cet article date de plus de treize ans.

"Newsweek" fait de Sarkozy un symbole de l'extrême-droite

Décidément, la presse étrangère n'est pas tendre avec Nicolas Sarkozy... Après The Economist, c'est au tour de {Newsweek} de montrer le président français sous un jour peu favorable. Le magazine américain met en Une de son édition du 4 octobre une photo de Nicolas Sarkozy avec ce titre : "le nouvel extrémisme en Europe".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Certes, le passage consacré par Newsweek à Nicolas Sarkozy ne couvre que vingt lignes dans un article de trois pages,
consacré principalement aux élections en Suède, qui ont vu l'entrée de l'extrême
droite au Parlement, et à une Europe hantée par le repli sur soi.

Mais c'est bien le président français que l'hebdomadaire a choisi de mettre en Une pour illustrer l'extrémisme montant en Europe. "En France, le président Nicolas Sarkozy, à la recherche d'un nouvel élan
populiste pour relancer une aura politique en berne, a lancé une campagne de violentes accusations et d'expulsions forcées visant la minorité rom" estime Newsweek. "De nombreux partisans de Sarkozy ont été choqués par la brutalité de l'idée
de rafler une minorité ethnique pour l'expulser", écrit le magazine. Il ajoute
que la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, avait été "à deux
doigts de traiter Sarkozy de nazi".

L'article s'inscrit dans un contexte d'attaques généralisées contre la France et ses dirigeants, que certains responsables français ont qualifié de "french
bashing" (attaques féroces contre les Français).

Dernier exemple en date : le très sérieux hebdomadaire britannique The Economist avait fait sa Une mi-septembre sur "l'incroyable président qui rétrécit" avec une illustration des plus
caustiques. Derrière une photo de Carla Bruni-Sarkozy en pied, suivent deux courtes jambes chaussées de mocassins noirs à talonnettes supportant un bicorne napoléonien.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.