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Nathalie Kosciusko-Morizet dénonce les "mensonges" de François Hollande

A peine entrée en fonction en tant que porte-parole du candidat de l’UMP à l’élection présidentielle Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet a attaqué avec virulence le candidat socialiste François Hollande, lundi 20 février sur i>Télé.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy (AFP PHOTO ALEXANDER KLEIN)

A peine entrée en fonction en tant que porte-parole du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet a attaqué avec virulence le candidat socialiste François Hollande, lundi 20 février sur i>Télé.

La porte-parole de Nicolas Sarkozy a estimé lundi sur i>Télé que la "vraie violence" résidait dans les "mensonges" du député de la Corrèze. Elle répliquait aux accusations lancées par François Hollande au lendemain du discours du chef de l'Etat en meeting à Marseille.

François Hollande, favori dans les sondages, a accusé dimanche Nicolas Sarkozy de faire campagne avec violence.

"Le candidat n'est pas agressif, il y a une seule chose qui est agressive en période de campagne et en période de crise, c'est le mensonge", a déclaré la ministre de l'écologie et porte-parole de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy.

"Et le mensonge, c'est ce qui est pratiqué par François Hollande qui dit le matin des choses différentes de ce qu'il dit l'après-midi, qui surtout entretient le flou sur des propositions, pire que cela, dit des choses différentes suivant les publics", a-t-elle poursuivi.

"La vérité de Londres n'est pas la vérité de Paris et que dira-t-il à Athènes ou à Pékin? (...) La vraie violence elle est là."

"Chasse aux sorcières"

Nathalie Kosciusko-Morizet a à nouveau accusé François Hollande de vouloir préparer, s'il était élu, une "chasse aux sorcières" dans la fonction publique. Il "menace les fonctionnaires et fait peser une espèce de climat de défiance". "Oui, c'est une chasse aux sorcières et la chasse aux sorcières sera suivie d'une purge".

Le candidat socialiste a déclaré dimanche que les hauts fonctionnaires liés au "système" Sarkozy, dans la police et la justice, "auraient forcément à laisser la place à d'autres".

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