Nathalie Arthaud (LO) : "je ne me présente pas en sauveur"
Seule candidate à la présidentielle présente à la manifestation des salariées des 3 Suisses mardi : Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière). "J'ai à coeur de dénoncer les licenciements qui ne sont justifiés que par la rapacité", nous a-t-elle dit.
Nathalie Arthaud ne fait pas la une des médias, mais il suffit de sonder les conflits sociaux pour apprendre que, souvent, elle est souvent passée voir les salariés en lutte. Celles de Sodimédical dans l'Aube par exemple, non payées depuis octobre et qu'elle est allée discrètement visiter sur place. Ou encore les licenciées des boutiques 3 Suisses.
Mardi 6 mars après-midi, elle est venue manifester à leurs côtés, devant l'Assemblée nationale à Paris, place du Palais-Bourbon. Nous avons posé trois questions à la candidate de Lutte Ouvrière à l'Elysée.
Pourquoi êtes-vous venue ?
"Je viens quand on on m'invite et là, j'ai été invitée à m'associer. J'ai à coeur de dénoncer des licenciements qui ne sont justifiés que par la rapacité.
C'est le premier pas d'une descente vers la misère. A chaque fois que des travailleurs se battent, je réponds présent si je peux".
Votre différence par rapport aux autres candidats à la présidentielle ?
"Quand j'y vais ce n'est pas pour leur faire des promesses souvent creuses. Moi c'est des encouragements que je leur apporte. Jamais je me comporte en sauveur que je ne suis pas".
Quel est votre message ?
"Celui d'une lutte collective. Ils ne peuvent compter que sur leur combat, sur leurs propres forces. Et sur les autres travailleurs."
Revoir ici l'interview de Nathalie Arthaud au Soir 3 (22 février 2012), sur les salaires des grands patrons.
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