Nadine Morano dénonce une "faute politique" de Nicolas Sarkozy
La députée européenne, qui s'est vu retirer mercredi son investiture en Meurthe-et-Moselle pour les élections régionales de décembre, a dénoncé sur le plateau de TF1 "une faute politique majeure" commise par Nicolas Sarkozy, dont elle a pourtant été une très proche :
"J'ai été profondément choquée parce que ma phrase a été manipulée. Quand j'entends Nicolas Sarkozy dire 'la France n'est pas une race', je n'ai jamais dit ça. Lui qui avait pourtant une liberté d'expression, je crois qu'il fait une faute politique majeure de dire ça et de ne pas laisser vivre le débat."
Le président des Républicains avait laissé mardi soir une dernière chance à l'élue, lui demandant d'exprimer des regrets
dans une lettre à son intention, mais elle s'y est refusée. "Je n'ai pas fait de lettre, mais si des Français ont été blessés je m'en excuse auprès d'eux, avec la manipulation de phrase qui a été faite" , a-t-elle dit.
Toujours candidate à la primaire
Nadine Morano a affirmé avoir reçu des "milliers" de mails de soutien et assuré que* "beaucoup de militants et de
sympathisants" de droite avaient été "choqués par la réaction de sa famille politique". * L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a déclaré qu'elle maintenait sa candidature à la primaire de la droite et du centre en vue du scrutin présidentiel de 2017.
Lors d'un meeting jeudi soir à Béziers (Hérault), Nicolas Sarkozy s'en est pris de nouveau à Nadine Morano, sans la citer. "Tant que je serai président de notre famille, personne ne portera le drapeau de ma famille en prétendant que la France est une race. La France est une idée, (...) la France est une culture", a-t-il lancé.
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