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Municipales partielles dans les Hauts-de-Seine : la droite conserve Asnières et conquiert Clichy

Clichy était le dernier bastion socialiste du département.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Manuel Aeschlimann, candidat des Républicains à la mairie d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 3 juin 2015 lors d'un meeting organisé dans sa ville. (MAXPPP)

Il n'y a plus de mairie PS dans les Hauts-de-Seine. Les candidats des Républicains ont remporté dimanche 21 juin deux élections législatives partielles organisées à Asnières et Clichy.

A Puteaux, autre ville de ce département de la banlieue parisienne traditionnellement acquis à la droite, l'ex-maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud l'avait emporté dès le premier tour, la semaine dernière. Le Conseil d'Etat avait annulé le 11 mai les résultats des scrutins de 2014 dans ces trois villes en raison d'irrégularités.

Victoire sans appel à Clichy, bastion socialiste

A Clichy, la liste de Rémi Muzeau (LR-UDI-MoDem) l'a emporté avec 57,8 % des voix. Ce suppléant de Patrick Balkany à l'Assemblée avait frôlé la victoire dès le premier tour avec 48,83% des suffrages.

Les résultats de 2014 avaient été annulés car Didier Schuller, alors candidat avec une étiquette UDI, avait ajouté les mentions UMP et MoDem sur ses affiches et bulletins. De quoi "priver potentiellement de voix la liste UMP-Modem de M. Muzeau", avait estimé le Conseil d'Etat pour justifier l'annulation du scrutin.

Campagne tendue jusqu'au bout à Asnières  

A Asnières, bastion de droite conquis par la gauche en 2008 mais repris par la droite en 2014, le duel de l'an dernier était reconduit entre le maire sortant Manuel Aeschlimann (Les Républicains) et son rival socialiste Sébastien Pietrasanta, qui avait été battu avec seulement 70 voix d'écart. La liste LR-UDI du maire sortant l'a emporté avec 56,7% des voix.

Elle était en position très favorable, après avoir totalisé 47,42% des voix le 14 juin, devant la liste de Sébastien Pietrasanta (36,30%) au terme d'une campagne agitée entre les deux camps, comme en 2014. Le scrutin de l'an dernier avait été invalidé en raison de "pressions" à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, sans que l'implication de Manuel Aeschlimann soit toutefois établie. Sébastien Pietrasanta, qui dénonce des "pressions", a reconnu sa défaite et indiqué qu'il ne déposerait pas de recours : "On ne va pas demander aux Asniérois de voter chaque année."

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