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Décès de Marielle de Sarnez : le parcours politique d’une militante centriste appréciée de tous

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Décès de Marielle de Sarnez : le parcours politique d’une militante centriste appréciée de tous
Décès de Marielle de Sarnez : le parcours politique d’une militante centriste appréciée de tous Décès de Marielle de Sarnez : le parcours politique d’une militante centriste appréciée de tous (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg, J. Assouly, M. Félix, S-M. Auvray
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Mercredi 13 janvier dans la soirée, Marielle de Sarnez est décédée d’une leucémie à 69 ans. Très proche de François Bayrou, ce dernier a annoncé sa disparition sur Twitter. Retour sur son parcours.

La nouvelle est tombée dans la soirée du 13 janvier par un tweet de François Bayrou : "Voici le jour en trop. Marielle, si talentueuse et si courageuse, Marielle de Sarnez vient de partir. Notre chagrin est immense". Le président du MoDem était très proche de la députée de la 11e circonscription de Paris, et ils avaient ensemble fondé le parti. Marielle de Sarnez est décédée à 69 ans d’une leucémie, après des décennies d’engagement politique. Giscardienne de la première heure, elle était dans l’équipe de campagne victorieuse de Valéry Giscard d’Estaing en 1974, avant de suivre Raymond Barre et François Bayrou.

"Une responsable politique de grand talent et une amie"

Centriste, elle était également une grande militante de l’Europe et a d’ailleurs siégé de nombreuses années au Parlement de Strasbourg. En 2004, elle déclarait : "Sans l’Europe, on ne peut y arriver sur plein de sujets, sur l’environnement, l’économique, le social, et la politique étrangère". En 2017, elle fut nommée ministre des Affaires européennes mais, comme François Bayrou, a été contrainte de démissionner un mois plus tard, étant citée dans l’affaire des emplois présumés fictifs du MoDem.

Depuis l’annonce de son décès, les hommages se succèdent, sans distinction de couleur politique. Emmanuel Macron a salué "une responsable politique de grand talent et une amie". De son côté, Marine le Pen (RN) a évoqué "une députée respectueuse et attentive à tous ses collègues", alors que Jean-Luc Mélenchon (LFI) l'a décrite comme "un adversaire exemplaire de loyauté et de respect des autres". Une minute de silence a été respectée à l’Assemblée nationale.

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