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Minute par minute: le débat Aubry-Hollande

En direct, les principaux moments du débat d'entre les deux tours de la primaire socialiste. Ce qu'il faut retenir à quatre jour du scrutin
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
Le débat (France2)

En direct, les principaux moments du débat d'entre les deux tours de la primaire socialiste. Ce qu'il faut retenir à quatre jour du scrutin

22.29 Les deux candidats disent "Merci"

22.24 "si on ne s'attaque pas aux racines du mal, la France sera dans le déclin", affirme Aubry qui explique que les "Français retrouvent le goût de la politique. "Allez voter dimanche prochain", affirme-t-elle. Elle appelle à une France rassemblée (Mitterrand appelait à une France unie en 88).

Hollande: "il faut quelq'un qui rassemble, qui rassure. Nous allons connaître une vraie espérance. La France, c'est la nation qui est attendue sur la scène internationale. Nous avons plein de défis à relever. J'ai été en tête dimanche dernier. Il faut que j'ai une grande avance dimanche prochain".

22.18 "Le Président de la République doit incarner la France" dit Martine Aubry qui critique Nicolas Sarkozy sur sa façon de gouverner. Il faut modifier le conseil supérieur de la magistrature. Il faut redonner son rôle au parlement.

Nicolas Sarkozy "avait parlé d'une République irréprochable, on a une république irresponsable", affirme Hollande. Il veut une réforme du Conseil Constitutionnel, une réforme du statut pénal du chef de l'Etat et une réforme des modes de scrution. Il évoque une République contractuelle avec les territoires.

22.16. Droit de vote des immigrés aux élections locales. "oui" dit Hollande qui explique que c'est désormais possible grâce au changement de majorité au Sénat. 'Maintenant, on peut le faire" ajoute Aubry.

22.07 "qui peut etre le plus à même de battre Nicolas Sarkozy", explique Hollande sur la question de la personnalité d'un candidat à la présidentielle. "Je me suis engagé depuis longtemps sans savoir qui serait candidat", affirme-t-il. La France "veut une président differente". "La justice, la justice, je veux être le président de la justice", affirme-t-il.

"Aujourd'hui nous pouvons battre tous les deux Sarkozy", précise Aubry qui évoque son expérience. "J'ai été numéro deux d'un gouvernement, j'ai travaillé dans une grande entreprise. L'expérience a un sens". 'Moi j'ai rassemblé le parti socialiste. J'ai mis trois ans (date à laquelle elle a succédé à François Hollande). "Je fixe clairement le chemin".

Hollande fait aussi part de ses expériences. Il parle de son rôle après la défaite de Jospin pour tenir le Parti Socialiste.

22.05 : Sur la Turquie et l'Europe: Les deux sont d'accord pour continuer les négociations avec Ankara. "Cela va prendre un temps fou", ajoute Aubry.

22.01 Sur l'Europe Martine Aubry cite son père Jacques Delors. "L'Europe ne peut plus continuer comme ça", affirme Hollande. "Il va falloir dans cette confédération" un centre plus fort (l'europe des cercles).

21.56 La Grèce : "Il faut prêter de l'argent à la Grèce en empruntant à 2 - 2,5%. Et financer au même taux. Les pertes sur la dette grecque doivent etre assurées par les banques", affirme Martine Aubry. Hollande: "Il faut acter que la Grèce ne remboursera pas". Ce sera aux banques de payer.

Hollande critique la règle de l'unanimité dans le fonctionnement de l'Europe, en regrettant le vote de la Slovaquie sur le FESF (ce fût un des thèmes de débat en 95).

21.46. Démondialisation : "quand on est socialiste aujourd'hui, on voit les dégats du libre-échange", affirme Aubry qui veut une "régulation de la mondialisation" et une "Europe qui arrête d'être naIve dans la mondialisation". Je parle d'un "juste échange".
"une mondialisation sans règles écrase les faibles", dit Hollande qui ajoute "je suis pour une économie ouverte pas offerte".
"Peut-on accepter que la Chine ne respecte pas l'environnement ou n'ait pas de monnaie convertible", ajoute Hollande qui défend l'idée d'une contribution carbone aux frontières européennes.

21.40 "J'ai fait de l'école ma grande priorité", rappelle Hollande qui veut une réforme globale de l'éducation. Embauche de 60.000 enseignants en plus sur cinq ans, soit 2,5 mds d'euros sur le quinquennat. Aubry joue la naïveté pour critiquer les choix de Hollande à propos des redoublements, qui pèsent à hauteur de 2,5 mds d'euros sur le quinquennat. Technique, comme sujet.

Aubry veut des l'automne 2012 faire voter un pacte sur l'école: formation, rythmes, pédagogie... En attendant, elle souhaite qu'il y ait moins d'élèves là où il le faut et plus la où c'est possible.

2139 Service minimum: une règle qui marcherait mieux si elle était négociée, disent les deux candidats.

21.34 Fonction publique: les deux candidats sont d'accord pour supprimer la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Aubry est favorable pour une déconcentration des services de l'Etat. Hollande a aussi parlé de renforcé la fonction publique territoriale.

21.31: Retraites: ceux qui ont cotisé 41 ans pourront partir à la retraite à 60 ans, avec une décote. Les deux candidats sont sur cette position. Aubry ajoute aussi un retour aux 60 ans sur la question des travaux pénibles. Elle précise qu'il fallait remettre à 65 ans la retraite à taux plein (67 ans avec les dernières réformes).

21.27: Licenciements boursiers. Hollande: "j'ai deux propositions: il faut pénaliser financièrement. Deuxième proposition, il faut une décision de la justice plus rapide.
Sur la même question. Aubry propose en plus qu'il y ait la possibilité pour les salariés de saisir le tribunal de commerce qui peut trancher en référé. Administrateur provisoire.

21.24 "Même si il n'y a pas d'aide aux banques", il y aura par la loi, un représentant de l'Etat dans les banques, selon Hollande.

21.20 On évoque la lettre de Montebourg. Sur les banques, "oui a une aide aux banques mais avec une entrée de l'Etat au capital, séparation des banques d'affaires et de dépôts", affirme Martine Aubry. Hollande: "on va constater un défaut partiel de la Grèce. Résultat, les banques vont devoir être recapitalisés. Elles auront besoin d'argent public. Il faut une présence au capital avec droit de véto". Les deux candidats sont d'accord sur cette question

21.19. "il y aura une hausse des impôts", disent les deux candidats.

21.17: Aubry pour rétablir les tranches de l'ISF telles qu'elles étaient. Hollande veut réformer la fiscalité locale, sur les entreprises...

21.15: "je propose une tranche supplémentaire d'impots", dit Aubry qui propose d'autres solutions (bénéfices réinvestis ou non...). Hollande lui propose une réforme fiscale dès l'été 2012 qui s'appliquerait en 2013. Pas de divergence sur l"idée d'une contribution exceptionnelle en 2012 et sur une réforme fiscale immédiate.

21.12 : "je suis pour le tutortat" et "il n'y a pas besoin de payer les entreprises pour ça", affirme Aubry affirmant son opposition au contrat de génération de Hollande.

21.09 : Divergence sur "contrat de génération" de Hollande. Aubry dit que les politiques de défiscalisation de charges créé des effets d'aubaine et n'ont pas d'effet. Aubry évoque les "exos de charges"... comprendre les exonérations de charges.

21.07 Martine Aubry donne l'exemple de la récession grecque. "j'aurai deux yeux, un sur les déficits et un sur la croissance".

21.05 "j'insiste sur le désendettement". Hollande en fait une priorité et explique comment on peut redistribuer des dépenses publiques pour favoriser la croissance.

21:00 : "il faut passer de 90 à 60 milliards de déficit. Ce qui est possible avec la réduction des niches fiscales", explique Aubry. "Il va falloir passer d'un déficit de 4,3 à 3% d'ici 2013", renchérit Hollande. "Nicolas Sarkozy va nous léguer un paquet de déficit et une croissance faible", affirme Hollande qui prône une réforme fiscale dès l'arrivée de la gauche au pouvoir.

20.58: accrochage sur la règle d'or.

20:57 "Le prochain président devra avoir une stratégie de réduction des déficits", explique Hollande.

20:56 : "tu le sais François, je suis contre le cumul des mandats, ce n'était pas facile", dit Aubry (Hollande cumule député et pdt de Conseil géneral). A la fin de 2012, ce sera appliqué répond Hollande, qui précise qu'une loi sera voté.

20:52 "Face à une droite dure, il faut une gauche qui ne soit pas molle, une gauche forte. Ce qui signifie une république nouvelle, mettre les banques au pas, sortir du nucléaire", affirme Aubry. "Je suis heureux que Martine Aubry ne cite personne", répond Hollande qui parle d'une gauche "solide".

20h51: Hollande, après Aubry, salue Ségolène Royal. "Je prends en compte ses responsabilités, et elle en aura", dit Hollande à propos de Royal.

20h49 : "Si je suis élue, Ségolène Royal aura un rôle important dans la République", dit Aubry.

20h47: Les deux candidats affirment qu'ils soutiendront le vainqueur dans sa campagne présidentiel. "C'est une évidence, une exigence", dit Hollande.

20:46 : "il faut de l'expérience pour être président", dit Martine Aubry.

20: 44: "je n'étais pas sur tes genoux", affirme Aubry en réponse à "je connais Martine depuis longtemps". Les deux candidats se tutoient.

20h43: A gauche de Pujadas, Martine Aubry. A sa droite, François Hollande

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