Dans un communiqué, Michel Mercier a annoncé ce mardi 8 août qu'il renonçait à faire partie du Conseil constitutionnel, alors qu'il venait d'être officiellement nommé. "Michel Mercier est visé par une enquête du Parquet national financier concernant de possibles emplois présumés fictifs, dont auraient bénéficié ses filles", explique la journaliste Patricia Issa-de Grandi. Sous pression, l'ancien garde des Sceaux a donc décidé de lâcher son siège au Conseil constitutionnel.Une décision prise la veille du dernier vote sur la loi de moralisation de la vie publique""Je considère aujourd'hui que je ne pourrai pas siéger avec la sérénité nécessaire", a déclaré l'homme politique. "Michel Mercier a jugé que la situation était devenue intenable. Néanmoins, il veut garder ses autres mandats électifs", précise la journaliste. "Ce renoncement enlève une sacrée épine du pied du couple exécutif puisque c'est demain que doit être voté le dernier volet de la loi de moralisation de la vie publique", conclut Patricia Issa-de Grandi.