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Martine Aubry menace de porter plainte si les rumeurs sur sa vie privée, sa santé et son mari continuent sur internet

"Si ces fausses informations continuent à circuler, je fais confiance à la justice et je porterai plainte. C'est une affaire entre la justice et moi-même", a-t-elle dit mardi sur RTL.François Fillon l'a accusée sur Europe 1 de "faire courir des rumeurs sur les rumeurs" même s'il dit comprendre la "colère" de la maire socialiste de Lille.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Martine Aubry répète qu'elle portera plainte si "les fausses informations continuent" à être colportées via internet. (PHILIPPE HUGUEN - AFP)

"Si ces fausses informations continuent à circuler, je fais confiance à la justice et je porterai plainte. C'est une affaire entre la justice et moi-même", a-t-elle dit mardi sur RTL.

François Fillon l'a accusée sur Europe 1 de "faire courir des rumeurs sur les rumeurs" même s'il dit comprendre la "colère" de la maire socialiste de Lille.

"La majorité n'a rien à voir avec ces rumeurs qui courent sur madame Aubry et qui sont naturellement détestables", a-t-il assuré.

"Déjà, j'ai fait écrire par un avocat sur l'ensemble des sites", a fait valoir la première secrétaire du PS en congé de ses fonctions. "J'ai des informations précises sur tout cela (...) Je n'ai jamais cité de noms mais je vois bien d'où ça vient", a aussi dit la candidate, qui avait auparavant attribué les rumeurs à la droite.

"Je vous conseille de regarder les sites et vous verrez si je me victimise", a répondu Mme Aubry à ses détracteurs. "C'était un risque" de dénoncer ces rumeurs, a-t-elle admis, "mais je l'ai pris parce qu'il y a un moment où, dans une démocratie, il faut arrêter un certain nombre de pratiques".

Des on-dit sur la vie privée, la santé et le mari de Martine Aubry, l'une des favorites pour représenter le PS à l'élection présidentielle de 2012, ont circulé ces derniers jours sur internet et les réseaux sociaux.

"Je fais confiance aux journalistes pour regarder les faits et à la justice pour dire que, dans un pays démocratique, on ne fonctionne pas comme ça", a poursuivi Martine Aubry.

"On l'a vu avec l'affaire Dominique Strauss-Kahn et dans d'autres affaires: il n'y a que les faits qui comptent et pour moi, la conception de la politique, elle est noble, c'est une conception morale, éthique, qui respecte l'adversaire".

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