Martine Aubry : "Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution?"
Interrogée par des journalistes lors d'un déplacement à Nice, Martine Aubry a d'abord contesté l'affirmation selon laquelle DSK avait déjà pris sa décision de son côté au moment où il a été arrêté à New York le 14 mai. "Le problème se posait de savoir qui serait candidat et qui serait le mieux placé. La décision n'avait pas été prise et le moment venu j'ai pris ma propre décision et je l'ai annoncée", a précisé la maire de Lille.
Pacte ?
Et Martine Aubry donne ensuite des précisions sur le fameux pacte.
_ "Quand on appelle pacte +avez-vous travaillé ensemble?+ c'est oui, quand on dit +est-ce que la décision était prise+ (que l'un s'effacerait devant l'autre, ndlr), c'est non", ajoute-elle. "D'ailleurs je n'aime pas tellement ce terme" de pacte.
Questions/réponses avec les journalistes
Les journaliste présents à Nice la pressent alors de questions. Et c'est à ce moment là que Martine Aubry lance : "Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution?".
"Vous n'êtes pas la candidate par défaut ?", relance un journaliste. Réponse de Martine Aubry : "Non, je suis la candidate qu'il faut, voilà le bon slogan".
Autre question au sujet d'un éventuel "baiser de la mort" dans les propos de DSK hier. Réponse de la candidate aux primaires : "Mais ça veut dire quoi, je ne comprends pas ce que vous voulez dire"...
Martine Aubry conclut en prenant de la hauteur
"Aujourd'hui, la seule chose qui compte, c'est que je suis la candidate vraiment qu'il faut pour la France, je le crois, et qu'il faut pour battre Nicolas Sarkozy", précise la maire de Lille. Ajoutant au sujet de DSK qui disait hier qu'elle était une "amie" : "Pour moi, c'est essentiel la fidélité, la fidélité à mes valeurs, à ce que je crois profondément, la fidélité à dire la vérité et la dire toujours".
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