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Affaire des assistants du FN au Parlement européen : “c’est une atteinte à la probité”, estime Patrick Lefas, président de Transparency International France

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Affaire des assistants du FN au Parlement européen : “c’est une atteinte à la probité”, estime Patrick Lefas, président de Transparency International France
Affaire des assistants du FN au Parlement européen : “c’est une atteinte à la probité”, estime Patrick Lefas, président de Transparency International France Affaire des assistants du FN au Parlement européen : “c’est une atteinte à la probité”, estime Patrick Lefas, président de Transparency International France (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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Marine Le Pen, son père et d’autres personnes ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel dans l’affaire de détournement de fonds publics au Parlement européen. Si cette affaire est avérée, s’apparenterait-elle à de la corruption ? Éléments de réponse, samedi 9 décembre, avec Patrick Lefas, président de Transparency International France.

C’est en tout état de cause une atteinte à la probité”, estime Patrick Lefas, président de Transparency International France, en référence à l’affaire de détournement de fonds publics au Parlement européen, dans laquelle Marine Le Pen et d’autres personnes ont été renvoyées devant le tribunal correctionnel. “Le terme corruption implique un pacte de corruption : il faut un corrupteur et un corrompu. Là, c’est de l’ordre de l’atteinte à la probité qui est un détournement de fonds publics”, ajoute-t-il. 

La France dans le top 20 de l’indice de perception de la corruption 

 L’organisation Transparency International France publie chaque année un indice de perception de la corruption. “La France se situe dans les 20 premiers” de ce classement “sur un total de 180”, ce qui est “relativement positif”, rappelle Patrick Lefas. “Mais elle n’est pas en tête, alors qu’elle devrait l’être”, alerte-t-il. Les pays en tête sont le Danemark, la Nouvelle-Zélande ou encore Singapour. “Il nous semble donc qu’il y a un effort à faire pour faire en sorte que nos comportements, la perception qu’à l’opinion publique de l’intégrité, de l’exemplarité des dirigeants, soient communément partagés”. 

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