Marine Le Pen a terminé sa campagne par une visite en Bretagne
Vendredi 20 avril, Marine Le Pen était en Bretagne pour son dernier déplacement de la campagne. Elle est confiante dans le résultat de dimanche et annonce une surprise.
Dernière frayeur de campagne pour Marine Le Pen. La porte de l'avion qui la conduisait en Bretagne s'est ouverte en plein vol.
"Grosse surprise"
Pourtant, la candidate ne craint plus le trou d'air en cette fin de campagne. Elle est confiante pour le résultat de dimanche. Elle a fixé à 17% le critère d'une campagne réussie, et à moins de 15% celui d'un échec. Elle espère distancer Jean-Luc Mélenchon et se rapprocher de Nicolas Sarkozy.
Elle a visité cet après-midi une laiterie en Bretagne. Elle a présenté devant la presse le cahier de doléances ouvert lors du salon de l'agriculture.
Elle a annoncé une nouvelle fois une grosse surprise pour l'élection présidentielle.
Marine... fluviale
De son côté Louis Aliot, son compagnon et directeur opérationnel de la campagne fait un dernier tractage en Ile de France avec Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du parti. Ils vont à la rencontre des bateliers de Conflans Sainte Honorine. "Cela reste la marine, fluviale, mais c'est la marine quand même", plaisante Mme Arnautu.
Les bateliers sont présentés comme un électorat favorable au FN. M. Aliot et Mme Arnautu ont du mal à en rencontrer. Beaucoup ont été convoqués au commissariat au même moment pour des problèmes d'amarrages. De quoi conforter la paranoïa des frontistes, qui à juste titre, peuvent s'interroger sur une petite présence policière à leur arrivée.
Pourtant, comme d'habitude, ils avaient pris soin de rendre public ce déplacement uniquement la veille pour éviter les contre-manifestations. Ils arrivent à évoquer le sort des bateliers retraités dont le droit d'amarrage a explosé par rapport au montant de leur pensions.
Soutien à un maire PS
M. Aliot lui est occupé à écrire sur une table de café le texte de son communiqué à propos du maire exclu du PS pour avoir apporté son parrainage à Marine Le Pen. "Je lui ai laissé un message sur son téléphone. Il est le maire du village où j'ai vécu pendant 10 ans. Je lui ai proposé d'être son avocat s'il voulait engageait un recours juridique", explique-t-il.
Voilà donc, le FN ramené à cette période de février-mars où la collecte des signatures pris le devant de la campagne. Une période de flou et d'inquiétude, aujourd'hui balayée.
A Conflans, les affiches de François Hollande et de Jean-Luc Mélenchon recouvrent celles de Marine Le Pen. La colle est encore fraîche. Les militants essayent de les déchirer en passant, comme pour conjurer les mauvais présages.
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