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Zéro charge pour le smic, baisse de l'imposition : ce que prévoit Manuel Valls pour les entreprises

Le Premier ministre a détaillé les mesures prévues dans le cadre du pacte de responsabilité.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre Manuel Valls le 8 avril 2014 lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, à Paris. (PATRICK KOVARIK / AFP)

Une baisse du coût du travail de 30 milliards d'euros d'ici à 2016 : c'est ce qu'a promis le Premier ministre, Manuel Valls, dans sa déclaration de politique générale devant les députés, mardi 8 avril. L'objectif s'inscrit dans le cadre du pacte de responsabilité. "Le moment de la décision est venu", a-t-il dit au sujet de ce pacte, destiné à améliorer la compétitivité des entreprises dans le but de stimuler l'emploi, annoncé en décembre par le président François Hollande.

Francetv info résume ses annonces en faveur des entreprises.

Suppression des charges pour l'employeur d'un salarié payé au smic

Manuel Valls a promis la suppression des charges pour l'employeur d'un salarié payé au smic au 1er janvier 2015. "Pour les salaires allant jusqu'à trois fois et demi le smic, c'est-à-dire plus de 90% des salariés, les cotisations famille seront abaissées de 1,8 point au 1er janvier 2016", a-t-il aussi annoncé. 

Réduction du taux de l'impôt sur les sociétés

Manuel Valls s'est engagé à une baisse de l'impôt sur les bénéfices des sociétés et à la suppression d'un impôt sur le chiffre d'affaires. Une série de petites taxes sur les entreprises vont également disparaître. Le taux normal de l'impôt sur le résultat des sociétés sera "abaissé à 28% d'ici à 2020, avec une première étape en 2017", a-t-il déclaré. Aujourd'hui, il se situe autour de 33,3%.

Suppression de la Contribution sociale de solidarité des sociétés en trois ans

"Pour relever l'investissement, le gouvernement agira par la fiscalité, en réduisant les impôts de production. La C3S [Contribution sociale de solidarité des sociétés], payée par 300 000 entreprises, sera entièrement supprimée sur trois ans", a indiqué Manuel Valls.

Agir contre le "niveau trop élevé de l'euro"

Le Premier ministre a aussi estimé que les entreprises françaises ne devaient pas subir "un niveau trop élevé de l'euro". L'euro "est aujourd'hui 10% plus cher qu'à l'été 2012, ce qui évidemment pèse sur nos exportations", a-t-il déploré, reprenant une critique souvent formulée par son ministre de l'Economie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

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