Manifestation de l'extrême-droite sous haute surveillance à Lille

D'un coté toute une séries de groupes identitaires comme la Maison
flamande, la Troisième voie, le Mouvement Nation et le Front Comtois.
De l'autre un collectif d'associations de gauches et de défenseurs des droits de l'homme.
La préfecture estime que les premiers seront 500 à 800, les seconds environ 300.
Eux espèrent rassembler entre 1000 et 2000 personnes non pour
“en découdre” mais pour montrer qu'ils peuvent rassembler plus de monde. Lors d'un point de presse, Annick Batallan, de la Ligue des Droits de l'Homme, a regretté que cette manifestation "“de haine organisée par
des groupuscules d'extrême-droite qui se cachent derrière le prétexte du
terroir, de l'identité flamande”" n'ait pas été interdite.

Mi-septembre, Martine Aubry avait alerté le préfet sur les risques de cette manifestation d'extrême droite: “Les informations qui m'ont été communiquées laissent à penser que des groupuscules prévoient certaines provocations, voire des actes violents envers certains individus isolés. Ces événements, comparables à ce qui s'est passé à Lyon en mai dernier suscitent ma grande inquiétude ainsi que celle des associations de défense des droits de l'homme. Je vous demande de bien vouloir tout mettre en œuvre afin que l'ordre public soit respecté et que les mesures que vous estimez nécessaires puissent être prises en temps utile.
”