Violences : "Il faut une action pénale lorsqu’il y a transgression", estime David Lisnard (LR)
Emmanuel Macron a évoqué une "décivilisation" alors que plusieurs faits d’accidents ou de violences ont eu lieu ces derniers jours. "Il y a un sentiment d’incommunauté […] qui se traduit par de l’insécurité, par de l’incivisme. C’est-à-dire des individus qui ne se comportent pas en responsables de l’espace public, qu’il soit physique ou virtuel, mais qui se comportent en consommateurs capricieux. C’est ce qui amène à de la violence, à de la tension", explique David Lisnard, maire LR de Cannes et président de l’Association des maires de France, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 26 mai.
"Tout n’est pas décivilisation, il y a des faits divers"
Que faut-il faire face à ce processus ? "Il faut de l’action, de l’instruction, de l’éducation, il faut retrouver des principes, une disciple aussi, et il faut évidemment une action pénale lorsqu’il y a transgression", précise le maire LR de Cannes.
Peut-on tout classer dans ce phénomène de décivilisation, comme l’accident de la route à Villeneuve-d’Ascq (Nord) où trois policiers ont perdu la vie ou bien la mort d’une infirmière à Reims (Marne), tuée à coups de couteaux ? "Tout n’est pas décivilisation, il y a des faits divers, le hasard malheureux de la vie. […] En revanche, lorsque des phénomènes se réitèrent, qu’ils révèlent un effondrement de l’autorité, de la responsabilité, donc de la liberté, on est globalement sur un phénomène de décivilisation", estime David Lisnard.
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