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Vidéo "Un homme politique qui dit une bêtise, c'est une bourde. Une femme c'est une gourde", dénonce Valérie Pécresse

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

La présidente de la région Ile-de-France, ex-Les Républicains, était l'invitée de France Inter mardi 12 novembre. 

Invitée mardi 12 novembre de France Inter, dans le cadre de la sortie de son livre Et c’est cela qui changea tout, Valérie Pécresse a évoqué les difficultés d’être une femme en politique. "Quand une femme politique dit une bêtise, elle n'est pas du tout traitée de la même façon qu'un homme. Un homme qui dit une bêtise, c'est une bourde. Une femme qui dit une bêtise, c'est une gourde", a-t-elle estimé.

La présidente de la région Ile-de-France, ex-Les Républicains, a notamment pris l’exemple de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait chiffré en 2012 le prix du ticket de métro à "4 euros et quelques". "Jean-Paul Huchon, mon adversaire socialiste, ne savait pas le prix du ticket de métro, a rappelé Valérie Pécresse. Mais comme c'était un homme de gauche, il était forcément proche du peuple et il connaissait forcément les réalités populaires. Nathalie Kosciusko-Morizet, elle, se trompe, et tout de suite, elle est déconnectée, elle est loin, elle ne connaît rien, etc…".

"Vous ne ferez jamais de politique parce que vous êtes une femme normale"

Dans son livre Valérie Pécresse raconte aussi un entretien d’embauche à l’Élysée, mené par Dominique de Villepin, qui lui avait prédit "vous ne ferez jamais de politique parce que vous êtes une femme normale. Vous avez un mari, vous avez des enfants. En politique, il n'y a pas de femmes normales. Il n'y a que des névrosées".

"Ça fait presque 20 ans que je fais de la politique, je me suis construit une carapace", a expliqué Valérie Pécresse. Elle raconte notamment quelques anecdotes. "Ça fait dix ans que je n'ai plus de numéro de téléphone fixe. Il y a dix ans, des jeunes socialistes, pour me déstabiliser pendant une campagne, m'ont fait un terrible canular téléphonique. Ils ont appelé à trois heures, à quatre heures, à cinq heures du matin, en se faisant passer pour la maîtresse de mon mari".

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