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Réforme des retraites : destitué par Eric Ciotti, le LR Aurélien Pradié dénonce une décision "contraire à l'exigence du rassemblement"

Le député, démis samedi de ses fonctions de numéro 2 du parti Les Républicains, affirme qu'il lui restera "fidèle".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le député LR Aurélien Pradié, le 26 novembre 2022, à Paris. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Aurélien Pradié contre-attaque. Le député du Lot, démis de ses fonctions de numéro 2 du parti Les Républicains, a dénoncé dans un communiqué, dimanche 19 février, une décision "contraire à l'exigence du rassemblement et au respect de tous les adhérents". Il a affirmé qu'il resterait "fidèle" à son parti. Evincé samedi par le président Eric Ciotti après avoir exprimé à plusieurs reprises des positions à contre-courant de son parti sur la réforme des retraites, le député du Lot a assuré préférer sa "liberté de conviction à un poste quelconque".

"La décision annoncée par un communiqué de presse laconique du Président des Républicains est contraire à l'exigence du rassemblement et au respect de tous nos adhérents", a-t-il encore écrit, précisant : "Je reste et resterai toujours fidèle à ma famille politique." Maintenant une ligne intransigeante, notamment sur la prise en compte des carrières longues, Aurélien Pradié menaçait de ne pas voter la réforme en examen à l'Assemblée, alors même que la direction de LR semblait avoir conclu un accord avec le gouvernement.

"Je refuserai toujours que la droite devienne peu à peu la béquille conciliante de la macronie."

Aurélien Pradié, député LR

dans un communiqué

Aurélien Pradié a également dénoncé "des négociations d'arrière-cuisine politique". Le député du Lot, qui réclamait notamment que personne ayant débuté sa carrière avant 21 ans n'ait pas à cotiser plus de 43 annuités pour partir à la retraite à taux plein, avait fini par obtenir gain de cause auprès de son groupe vendredi. "Ce soir-là, nous avons réussi à rassembler toutes les oppositions et une partie de la majorité derrière notre position. Nous devons en être fiers", a plaidé ce chantre d'une "droite populaire", répétant que la réforme restait "injuste et mal préparée".

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