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Vidéo En coulisses après le premier tour de la primaire, Alain Juppé défait

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Envoyé spécial. Alain Juppé dans les coulisses de France Télévisions le lendemain du premier tour : "C'est tout à fait inattendu"
Envoyé spécial. Alain Juppé dans les coulisses de France Télévisions le lendemain du premier tour : "C'est tout à fait inattendu" Envoyé spécial. Alain Juppé dans les coulisses de France Télévisions le lendemain du premier tour : "C'est tout à fait inattendu"
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Lundi 21 novembre 2016, après le résultat surprise du premier tour de la primaire de la droite, Alain Juppé était l'invité du "20 Heures" de France 2. Dans cet extrait du magazine "Envoyé spécial", voici le candidat déçu juste avant son premier plateau télé.

A la surprise générale, le 20 novembre 2016, le premier tour de la primaire de la droite et du centre a vu la large victoire de François Fillon : 44,1% des voix, contre 28,6% seulement pour Alain Juppé, favori des médias et même d'une partie de la gauche. Lundi 21 novembre, Alain Juppé était l'invité du "20 Heures" de France 2. Dans cet extrait du magazine "Envoyé spécial", voici le candidat déçu juste avant son premier plateau télé. 

Le maire de Bordeaux est tombé de haut. Sa mine est sombre, mais il tente de faire bonne figure : "A minuit, on était fixé. Tout allait bien, si je puis dire, de ce point de vue-là." Sur le plateau du JT, quelques minutes avant de prendre l'antenne, il semble pourtant groggy. Dans les coulisses, Gilles Boyer, son homme de confiance et directeur de campagne, a les traits tirés, mais cherche encore des raisons d'y croire.

"C'est tout à fait inattendu !"

Il faut dire que personne n'avait vu venir François Fillon. "Quelle histoire en tout cas !" glisse David Pujadas à son invité. "Oui, c'est vrai. C'est tout à fait inattendu !" reconnaît Alain Juppé avant de prendre la parole en direct.

Poussé dans les cordes, Alain Juppé va lâcher ses coups pour la première fois dans ce duel plutôt policé. Jusque-là, l'adversaire, c'était Sarkozy. Maintenant qu'il s'appelle François Fillon, il s'agit d'attaquer un programme libéral "d'une très grande brutalité sociale", et de souligner certaines ambiguïtés sur la question de l'avortement. Ce qui n'empêchera pas le discret "Mister Nobody" de rafler la mise une semaine plus tard, à une très large majorité : au deuxième tour, François Fillon récolte finalement 66,5% des voix.

Extrait de "La dernière ligne droite", diffusé dans "Envoyé spécial" le 1er décembre 2016.

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