Primaire à droite : où en sont les candidats dans leur quête de parrainages ?
Il ne reste plus que deux semaines aux candidats à la primaire pour déposer leurs parrainages. Le 9 septembre, il sera trop tard. Entre guerre d'intox et bataille psychologique, c'est la dernière ligne droite.
Pour pouvoir se présenter à la primaire à droite, chaque candidat doit recueillir le soutien de 250 élus, dont au moins 20 parlementaires, répartis sur un minimum de 30 départements, et d'au moins 2 500 adhérents. Mais parmi les 13 candidats déclarés, qui franchira l'obstacle ? Franceinfo fait le point sur les parrainages recueillis.
Ceux qui sont sûrs d'y être
Pour le moment, personne ne s'avoue vaincu. Mais le gâteau des parrains n'est pas extensible et les petits s'arrachent les miettes laissées par les gros candidats.
A eux seuls, Alain Juppé, François Fillon et Nicolas Sarkozy monopolisent trois quarts du vivier parlementaire. Bruno Le Maire en a décroché 32. Pour ces quatre-là, les jeux sont faits depuis longtemps.
Ceux qui sont proches du but
Pour Jean-François Copé, la moisson d'adhérents est encore insuffisante. Son équipe affirme que "l'objectif est rempli à plus de 90%". De son côté, Nathalie Kosciusko-Morizet se dit "optimiste", mais en coulisses, on envisage déjà un ralliement à Alain Juppé.
Pour Nadine Morano, "ça monte, ça monte, ça monte", prétend la candidate, sans donner la moindre preuve des chiffres qu'elle avance. Même chose pour Hervé Mariton et le benjamin de la compétition, Geoffroy Didier. Ils seraient à 20% du but.
Ceux qui n'y seront pas
En revanche, il n'y a plus aucun espoir pour les souverainistes Jacques Myard et Henri Guaino, qui n'ont pas obtenu les parrainages nécessaires. Henri Guaino a cependant annoncé, selon La Croix, qu’il cherchera à être directement candidat au premier tour de l’élection présidentielle s’il ne parvient pas à l’être à la primaire à droite.
Celui qui joue hors-catégorie
Un candidat n'a pas besoin de parrainages. Il s'agit de Jean-Frédéric Poisson, qui bénéficie de son statut de président de parti associé, le Parti chrétien démocrate. Cette formation politique, historiquement affiliée à l'UMP, a obtenu le privilège de pouvoir participer à la primaire en tant que parti autonome, comme l'expliquait le Huffington Post, en mars.
Selon les informations de franceinfo, un autre candidat aimerait profiter de ce statut : l'homme d'affaires Nicolas Miguet. Le président du Rassemblement des contribuables français (RCF) tente de s'incruster. Mais ses chances de participer sont quasi nulles.
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