4 Vérités - Baroin : "Macron est un cynique au visage souriant doublé d'un populiste mondain"
François Baroin est l'invité de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce mercredi 5 octobre.
Dès le début des 4 Vérités ce mercredi matin, François Baroin étrille Emmanuel Macron. "Il a été le conseiller de François Hollande du mensonge de la campagne de 2012, il a été son secrétaire général adjoint en charge des affaires économiques. Il a été ensuite son ministre. Il a trahi sa confiance. Il a piétiné le gouvernement. Il est le Caterpillar de la gauche qui l'a servi et qui a fait de lui un ministre de la République. On est en état d'urgence, il déserte l'État. Il y avait un socialisme à visage humain. Il y a aujourd'hui un cynisme au visage souriant doublé d'un populisme mondain, ce que Manuel Valls appelle un populiste light".
Et le sénateur les Républicains de l'Aube de rajouter : "Je ne supporte pas les déclarations d'Emmanuel Macron sur la dénonciation de la démocratie représentative, sur les insultes adressées aux élus. Il a juste oublié qu'en démocratie, c'est le suffrage universel qui est la loi d'airain. Quand on est élu, on ne fait pas un putsch. Il donne des leçons de morale, en reprenant les propres termes de Jean-Marie Le Pen dans les années 80".
"Un plaisir de faire campagne"
Le gouvernement a mis la main à la poche pour sauver Alstom. François Baroin est "choqué par l'absence d'anticipation, par l'absence de vision de l'aménagement du territoire, par la question de la dette de la SNCF qui n'est pas traitée. 50 milliards, c'est une bombe à fragmentation totale. Je me réjouis pour les 400 salariés, mais c'est une politique de gribouille".
"Une campagne présidentielle, c'est toujours un exercice exigeant, assure ce fervent soutien de Nicolas Sarkozy. C'est un grand plaisir. Je mène trois ou quatre meetings par semaine. Quand on aime la politique, on aime le gens. Quand on aime les gens, on est toujours heureux de les croiser et d'essayer de les convaincre".
Concernant le vote potentiel d'électeurs de gauche à la primaire de la droite, le sénateur n'imagine pas "des armées de socialistes ou de centristes du MoDem prendre le risque de signer une charte d'engagement sur les valeurs de la droite et du centre. Cette charte est aussi l'expression d'une conviction".
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