Présidentielle : "Il ne faut pas mettre le général de Gaulle à toutes les sauces", dit Bernard Accoyer
Pour Bernard Accoyer, le secrétaire général du parti Les Républicains, Charles de Gaulle est trop souvent cité pendant la campagne présidentielle.
Le général De Gaulle est souvent cité par des candidats dans la campagne présidentielle. De quoi agacer Bernard Accoyer, le secrétaire général du parti Les Républicains. "Il ne faut pas mettre le général de Gaulle à toutes les sauces évidemment parce qu'il y a quelque chose d’extrêmement vulgaire et grossier à banaliser l’œuvre et l’homme qu’il a été", a-t-il réagi mercredi sur franceinfo.
L'exception François Fillon
Le candidat de son parti François Fillon est pourtant le premier à avoir fait référence au général. "Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ?", avait-il lancé plusieurs fois pendant la campagne de la primaire à droite en visant Nicolas Sarkozy. C’était avant le début de l’affaire des emplois fictifs présumés de sa femme et deux de ses enfants dans laquelle l’ancien Premier ministre a été mis en examen mardi.
Selon Bernard Accoyer, François Fillon peut se permettre d'évoquer le grand Charles car "il y a une filiation naturelle entre le général de Gaulle, le gaullisme, Philippe Séguin et François Fillon, qui a été très proche de Philippe Séguin."
Dans la ligne politique défendue par François Fillon, on retrouve l’essentiel du message du général de Gaulle : la place de l’homme d’abord et la puissance de la France, ensuite.
Bernard Accoyer, secrétaire général du parti LRà franceinfo
Plus largement, les candidats de tous bords politiques font souvent référence au général de Gaulle en vantant son courage et sa probité. "Quelle est la famille politique ou le personnage politique qui, aujourd’hui, ne se réclame pas du général de Gaulle ?, s’est interrogé Bernard Accoyer. "Je suis très heureux que l’on reconnaisse ainsi les qualités données par le général de Gaulle à notre pays. Mais je crois que l’instrumentalisation est tout à fait déplacée" a-t-il ajouté.
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