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Présidence de LR : pour Bruno Retailleau, "la marque Les Républicains" est "morte"

"Si on se contente de ripoliner la façade du parti, on est morts. Il faut tout changer", a fait valoir dimanche le candidat à la présidence du parti Les Républicains. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Bruno Retailleau, à Valence (Drôme), le 22 octobre 2022.  (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains, a estimé dimanche 30 octobre que "la marque" de son parti était "morte". Dans un entretien au Journal du dimanche (article pour les abonnés), il ajoute vouloir faire trancher "par référendum interne" les "grandes orientations" adoptées par les militants.

"Si on se contente de ripoliner la façade du parti, on est morts. Il faut tout changer", fait valoir le président du groupe LR au Sénat . Il souhaite "construire un parti populaire et patriote capable de rassembler tous les électeurs de droite".

"Pour cela, il faudra d'abord le rendre à ses militants. Nous travaillerons d'abord sur les idées, en renvoyant la question de la présidentielle après les européennes", a-t-il préconisé. Il affirme n'être "candidat qu'à une seule chose, tout changer à droite : parti, méthode, logiciel".

"Une question cosmétique" estime Pradié

"Incarner, c'est bien, mais incarner quelque chose, c'est mieux : les primaires ont été exclues de nos statuts et je ne compte pas les y remettre, ce sera donc à nos militants de choisir", développe encore Bruno Retailleau. Son adversaire Eric Ciotti a déjà déclaré soutenir une candidature de Laurent Wauquiez pour l'élection présidentielle de 2027.

"Le débat sur les marques, c'est fait pour ceux qui vendent des boîtes de conserve", a réagi un autre de ses rivaux, le député du Lot, Aurélien Pradié, dimanche sur France Inter. Le nom du parti est "une question cosmétique", estime ce dernier. "La droite populaire, (...) c'est ça qu'il faut reconstruire".

Bruno Retailleau, Aurélien Pradié, Eric Ciotti et le maire d'Orléans, Serge Grouard, sont également candidats à la présidence du parti. Un vote des militants lors d'un congrès début décembre doit les départager.

Interrogé au "Grand rendez-vous" Europe1-Les Echos-CNews, l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy, soutien de Bruno Retailleau, a estimé que "ce qui compte, c'est de reconstruire une force politique (...), recréer un espace pour donner une majorité à un électorat qui attend désespérément une alternance pour la France, pas s'enliser dans des corners".

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