Ce mardi 16 mai au soir, la pression s'accentue un peu plus sur la droite et le centre. Le nombre d'élus qui appellent à travailler avec Emmanuel Macron a encore augmenté. 173 signataires revendiqués ce soir. Des têtes d'affiche comme Thierry Solère ou Nathalie Kosciusko-Morizet, mais pas seulement. Des rapprochements qui fracturent les Républicains.Mise en garde à ceux tentés par un poste ministérielLa ligne dure du parti juge inacceptable cet appel à travailler avec le gouvernement d'Emmanuel Macron. "J'ai réagi avec tristesse et une forme d'incompréhension, car cette démarche ne peut qu'affaiblir nos candidats", a déclaré Éric Ciotti, député Les Républicains. Même mise en garde à ceux tentés par un poste ministériel. "S'ils vont siéger dans un gouvernement qui a été notre adversaire pendant la campagne présidentielle, ils sortent d'eux-mêmes de notre parti politique", s'indigne Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée. Les Républicains attendent avec fébrilité l'annonce du gouvernement pour savoir à quel point la secousse qui les frappe sera importante.