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Agression de Nathalie Kosciusko-Morizet : la garde à vue de l'agresseur présumé prolongée de 24h

Le maire de Champignolles a été placé en garde à vue samedi pour violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public, a appris franceinfo. Son audition a été prolongée de 24h dans la soirée.

Article rédigé par franceinfo, David Di Giacomo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Nathalie Kosciusko-Morizet, le 15 juin 2017 à Paris, lors de son altercation avec un homme. Le cliché a été pris quelques secondes avant que l'ancienne ministre chute à terre.  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

La garde à vue de l'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet a été prolongée de 24h. L'homme, maire d'une commune de Normandie, est entendu depuis 8h30 samedi 17 juin, dans l'affaire de l'agression de la députée de l'Essonne, pour violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public, a appris franceinfo de source judiciaire. Son audition devait prendre fin à 8h30 dimanche dans un premier temps. 

Enquête de la police judiciaire

Selon les informations de France Bleu Normandie et franceinfo, l'agresseur s'appelle Vincent Debraize. Il a 55 ans et dirige la mairie de Champignolles, village de 41 habitants proche du Parc naturel régional du Perche.

Nathalie Kosciusko-Morizet, qui faisait campagne pour les législatives sur un marché parisien, jeudi 15 juin, place Maubert, était tombée au sol et avait perdu connaissance pendant quelques minutes, après avoir été prise à partie. L'enquête de police avait été confiée au 3e district de police judiciaire de la capitale.

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