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Les Républicains n'ont "pas vocation à être des opposants, mais l'alternative" assure Geoffroy Didier

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Article rédigé par franceinfo
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Le secrétaire général délégué des Républicains estime que son parti doit être "une force de propositions" face au gouvernement.

Geoffroy Didier, secrétaire général délégué des Républicains, vice-président de la région Ile-de-France, était l'invité du 8h30 politique de franceinfo vendredi 11 janvier. Il estime que le parti de Laurent Wauquiez n'a pas "vocation" à être dans l'opposition, mais ambitionne d'être "l'alternative" au gouvernement.

Les Républicains "aspirent" à être la boîte à idées du gouvernement, a-t-il assuré. "Je ne suis pas là pour m'opposer au gouvernement par principe. Nous sommes une force de propositions. Nous sommes là pour convaincre. La grande différence entre d'un côté les agitateurs que sont le Front national [Rassemblement national, ndrl], Jean-Luc Mélenchon et leurs satellites comme Nicolas Dupont-Aignan et nous d'autre part, c'est que nous avons vocation à être l'alternative. Notre vocation n'est pas d'être des opposants, mais l'alternative. Oui, nous sommes une force de propositions et nous l'assumons, mais je regrette que le gouvernement n'aille jamais jusqu'au bout des choses", a-t-il dit.

Je ne suis pas là pour faire de la politique comme cela a été trop le cas par le passé, c'est-à-dire une opposition systématique

Geoffroy Didier

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"Si nous arrivons à convaincre le gouvernement, comme cela semble être le cas par exemple, pour la proposition que fait le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer de supprimer les allocations familiales aux parents d'enfants violents, c'est une bonne chose", a poursuivi Geoffroy Didier. "Il faut rendre possible cette sanction, mais il faut évidemment l'appliquer au cas par cas parce qu'évidement les situations sont très différentes", a-t-il précisé.

Geoffroy Didier aimerait que le gouvernement aille plus loin sur la défiscalisation des heures supplémentaires : "Le problème, c'est qu'ils ne sont pas totalement inspirés par nos propositions. Lorsqu'ils prétendent défiscaliser les heures supplémentaires, ils ne le font pas totalement. Ceux qui font des heures supplémentaires payeront encore la CSG la CRDS ", a-t-il regretté.

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