Les réactions au premier discours du candidat Sarkozy
Le discours du candidat de l'UMP est accueilli par les louanges de son camp.
Dans un communiqué le député maire du 16e arrondissement de Paris Claude Goasguen, salue "un discours flamboyant sur la nation, sur l'avenir de notre pays, sur sa force, sa générosité et son courage. Au discours approximatif et conservateur de François Hollande, Nicolas Sarkozy oppose une attitude d'efforts et de courage" .Le secrétaire national de l'UMP chargé de la communication, Franck Riester, apprécie pour sa part la fermeté du ton de Nicolas Sarkozy : "Nous avons besoin d'une France qui refuse les communautarismes, qui refuse de baisser la garde face aux fraudes et à la délinquance, qui refuse de baisser les bras face au chômage et à toutes les difficultés que nous rencontrons (...)" a-t-il souligné dans un communiqué.
La droite réagit surtout sur la proposition de réforme du scrutin
Le candidat (MoDem) François Bayrou a qualifié de "nouveau leurre" la proposition de Nicolas Sarkozy d'instaurer "à la marge" une dose de proportionnelle dans le mode d'élection des députés. "Il est évidemment impossible de réaliser cette réforme pour le mois de juin" , c'est-à-dire pour les prochaines législatives, a-t-il poursuivi, "les usages républicains n'autorisent pas jusqu'à maintenant de changer le mode de scrutin quelques semaines avant une élection" .Dans un communiqué, l'ex-candidate à la présidentielle Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate reconnait deux de ses propositions. "Une ouverture à une dose de proportionnelle au Parlement est vivement souhaitable, parce que toutes les sensibilités représentatives doivent y être entendues. Elles représentent les Français. Et la réduction du nombre de parlementaires est un symbole fort: si le peuple français est amené à faire des efforts, il convient aux responsables politiques de montrer l'exemple" .
La gauche pour sa part accuse Nicolas Sarkozy de ressortir des vieilles recettes.
La première déclaration de François Hollande a été lapidaire. Pour le candidat socialiste, Nicolas Sarkozy "fait campagne avec violence, agressivité" . "Le bilan de Nicolas Sarkozy, les Français le connaissent: son projet, c'est son bilan (...) ce qu'il a dit encore cet après-midi (à Marseille), c'est la justification de ce qu'il avait fait et aucune proposition nouvelle", a-t-il ajouté."Le bilan de Nicolas Sarkozy, les Français le connaissent: son projet, c'est son bilan (...) ce qu'il a dit encore cet après-midi (à Marseille), c'est la justification de ce qu'il avait fait et aucune proposition nouvelle" , a-t-il ajouté."Nicolas Sarkozy ne propose rien pour sortir de la crise et croit détourner l'attention des Français avec sa vieille antienne sur "immigration, insécurité, identité nationale" , déplore le numéro deux du PS Harlem Désir.Même analyse pour Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis qui n'a vu dans le discours de Marseille qu'un "recyclage de propositions de 2007, et d'un candidat dépassé, avec l'incapacité d'apporter la moindre réponse nouvelle face à l'augmentation du chômage et des déficits" .Du côté du Front de Gauche, c'est Eric Coquerel, le conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon qui a porté le fer, s'interrogeant : "Mais dans quel monde cet homme-là vit-il? Pas celui de l'immense majorité de nos concitoyens qui souffrent tous les jours de sa politique" .
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.