Les premiers pas de Rachida Dati dans la campagne
"Je vis à Paris, j'ai des amis à Paris, j'ai des repères à Paris", et "le 7è c'est comme une petite ville, c'est l'église Sainte Clothilde c'est le marché de Saxe, c'est le lycée Victor Duruy", déclare-t-elle.
_ La garde des Sceaux, vêtue de noir, un peu nerveuse et émue, a préféré lire un bref discours à la tribune, pour répondre à Françoise de Panafieu. La chef de file de l'UMP, qui accompagnait les premiers pas de "cette future élue de Paris un peu particulière" était à ses côtés. En guise de conclusion, la ministre de la Justice lancera, narquoise : "je n'ai pas mené beaucoup de campagnes électorales mais la dernière que j'ai faite, a bien terminé".
Un couple militant UMP regrettait presque la perfection du discours, dans un arrondissement trop facile à prendre. Le dernier mandat était tenu par Michel Dumont, déjà du parti de la majorité.
_ Pour Jean-Philippe Hubin -au Conseil- qui a fait ses premières armes d'élu du 7ème à l'époque d'Edouard Frédéric Dupont (député dans le 7ème en 1936 et maire de l’arrondissement jusqu’à sa mort en 1995), "Rachida c'est la nouveauté". Sa candidature donnerait du poids dans la majorité et un vent de jeunesse dans une mairie qui ronronne depuis 20 ans selon lui.
Mais à la tribune, Rachida Dati assure qu'"une élection n'est jamais gagnée ou perdue d'avance" et "on ne gagne pas une campagne sans parler ni échanger". Cette campagne, elle la mènera dans le 7e, comme sa réforme contestée de la carte judiciaire affirme-t-elle : "en allant comprendre et convaincre sur le terrain".
A 41 ans, cette ancienne magistrate frêle et tonique "promet un engagement total" aux Parisiens, pour cette première confrontation au suffrage universel.
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