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Les postes clés de l'Assemblée : 3 vice-présidences pour le PS, 2 à l'UMP et 1 aux écologistes

Une vice-présidence pour un écologiste plutôt qu'une commission. Après l'élection de Claude Bartolone au perchoir, le Bureau de l'Assemblée nationale a été désigné, mercredi, attribuant les postes clés du Palais Bourbon.
Article rédigé par Francetv 2012
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Denis Baupin devient le premier vice-président écologiste de l'Assemblée. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Une vice-présidence pour un écologiste plutôt qu'une commission. Après l'élection de Claude Bartolone au perchoir, le Bureau de l'Assemblée nationale a été désigné, mercredi, attribuant les postes clés du Palais Bourbon.

Le bureau de l'Assemblée nationale, mis officiellement en place mercredi après-midi lors de la première séance présidée par Claude Bartolone, comprendra trois vice-présidents socialistes, deux UMP et un écologiste, selon un accord intervenu dans la matinée entre les présidents des groupes. Renouvelé chaque année, il a une compétence sur l'organisation et le fonctionnement interne de l'Assemblée. C'est lui qui peut par exemple décider de sanctionner un député qui s'est mal comporté dans l'hémicycle.

Pour le PS, les trois vice-présidences ont échu à Sandrine Mazetier (Paris), Laurence Dumont (Calvados) qui l'était déjà l'an dernier, et à Christophe Sirugue (Saône-et-Loire) qui sera remplacé à mi-législature par David Habib (Pyrénées-Atlantiques). Pour l'UMP, Catherine Vautrin (Marne) et Marc Le Fur (Côtes d'Armor), déjà vice-présidents dans la précédente législature, ont été proposés suite à un vote interne au groupe UMP. EELV a décidé de proposer Denis Baupin (Paris).

Deux questeurs PS, un UMP

Le groupe GDR, par la voie de son président communiste André Chassaigne, sollicitait également une vice-présidence. Sans succès. Jean-Louis Borloo, le président du nouveau groupe centriste de l'Assemblée, l'Union des démocrates et indépendants (UDI), a déclaré vouloir que chaque groupe politique puisse avoir une vice-présidence de l'Assemblée et qu'une réflexion soit entamée sur le sujet.

Autres fonctions d'importance au Palais Bourbon, les membres de la questure. Ainsi, les trois questeurs, en charge de tenir les cordons de la bourse et de veiller à l'utilisation du budget de l'Assemblée, seront deux socialistes, Marie-Françoise Clergeau (Loire-Atlantique) et Bernard Roman (Nord), et un UMP, Philippe Briand (Indre-et-Loire), qui exerçait déjà cette fonction dans la précédente assemblée. Les questeurs disposent d'appartements officiels dans l'enceinte du Palais-Bourbon.

Le bureau compte également 12 secrétaires. Il s'agit de Gérard Charasse (Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste, Allier), Dino Cinieri (UMP, Loire), Marc Dolez (Parti de Gauche, Nord), Paul Giacobbi (radical, républicain, démocrate et progressiste, Haute-Corse), Pascale Got (PS, Charente-Maritime), Arlette Grosskost (UMP, Haut-Rhin) Jean-Luc Laurent (Val-de-Marne, apparenté PS), Pierre Lequiller (UMP, Yvelines), Bernard Perrut (UMP, Rhône), Bérangère Poletti (UMP, Ardennes), Rudy Salles (Union des démocrates indépendants, Alpes-maritimes) et Gabriel Serville (Groupe gauche démocrate et républicaine, Guyane).

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