Les partisans de Georges Frêche veulent aller en justice
Le feuilleton continue. Après l'exclusion, le procès. On n'y est pas encore, mais une chose est sûre : la gauche se déchire en Languedoc-Roussillon. Et la droite savoure...
Résumé des épisodes précédents, comme on dit justement dans les mauvaises séries. Georges Frêche, qui ne fait plus partie du PS depuis 2007, a tout de même été investi par le parti pour les régionales de mars. Jusqu'à son énième dérapage verbal, la tronche "pas catholique" de Fabius. Emotion, crispation.
_ Le PS décide finalement de le torpiller. Hélène Mandroux, la maire de Montpellier, est investie tête de liste.
Le schisme est consommé. Aux socialistes, désormais, de choisir leur camp. Hélène Mandroux a prévenu : “il est très clair que aujourd'hui il n'y aura qu'une seule liste socialiste, c'est la liste que je vais mener”. Aux socialistes inscrits sur la liste de Georges Frêche de la rejoindre. S'ils ne le font pas, c'est bien simple, “de fait, ils se mettent hors du parti”.
L'histoire n'en restera pas là. Les dissidents se rebiffent. Ainsi, Didier Codorniou, qui conduire la liste Frêche dans le département de l'Aude, a décidé de déposer un recours en justice. Devant le tribunal de grande instance de Paris. “Pour dénoncer que les règles ont été bafouées”. En clair : les militants PS ont entériné la liste conduite par Frêche, pas question de revenir là-dessus.
Ce recours risque de faire des vagues car Cordoniou précise avoir le soutien de plusieurs secrétaire fédéraux. Lui-même est un pilier socialiste de la région - ancien rugbyman international - toujours adhérent socialiste, lui ; et élu le 1er octobre dernier par les militants comme "premier des socialistes" du Languedoc-Roussillon.
Guillaume Gaven
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