Les députés ont poursuivi dans la nuit de mercredi à jeudi l'étude du texte sur l'immigration
Ce projet de loi "immigration, intégration et nationalité" reprend notamment plusieurs mesures annoncées par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Grenoble, dont la déchéance de nationalité pour le meurtre d'un représentant de l'autorité publique.
L'examen du texte, qui reprendra jeudi en fin de matinée, devrait s'achever dans l'après-midi.
Comme prévu, l'Assemblée se prononcera le 12 octobre par un vote solennel sur l'ensemble du texte.
L'opposition avait à nouveau demandé mercredi un temps de parole supplémentaire et une Conférence des présidents a été convoquée pour étudier et valider cette demande. Mais comme ce fut déjà le cas mardi, en l'absence de représentant de la gauche, qui boycotte les instances de l'Assemblée depuis le 15 septembre et la conclusion houleuse du débat sur la réforme des retraites, la gauche n'a pu obtenir ce qu'elle réclamait. "Le temps guillotine déconsidère chaque jour un peu plus le travail de l'Assemblée", proteste le groupe socialiste, radical et citoyen dans un communiqué. "L'examen du texte a été interrompu net par le chronomètre imbécile que le pouvoir a imposé aux députés", souligne-t-il.
Le projet de loi élargit notamment la liste des motifs de déchéance de la nationalité française aux condamnés naturalisés depuis moins de dix ans ayant causé la mort d'une personne dépositaire de l'autorité publique. Le texte comporte également plusieurs mesures relatives aux campements illicites, qui visent à faciliter l'expulsion des ressortissants communautaires comme les Roms.
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