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Français de l'étranger : les députés sortants réélus dans trois législatives partielles

Meyer Habib, Eléonore Caroit et Karim Ben Cheikh l'ont emporté dans les 8e, 2e et 9e circonscriptions.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le député Meyer Habib (apparenté LR) fait partie des trois parlementaires réélus par les Français de l'étranger. (MARTIN BUREAU / AFP)

Retours gagnants. Trois députés sortants ont été réélus dimanche 16 avril, au second tour de législatives partielles dans des circonscriptions des Français établis à l'étranger. Les taux de participation ont été bas, pour ces scrutins à faible enjeu. Ces trois parlementaires réélus sont Meyer Habib (proche de LR),  Eléonore Caroit (Renaissance) et Karim Ben Cheikh (Nupes).

Dans la 2e circonscription, qui regroupe des pays d'Amérique latine et des Caraïbes, la sortante macroniste Eleonore Caroit a récolté 62,44% des voix, l'emportant sur le candidat LFI de la Nupes Christian Rodriguez (37,56%), qu'elle avait déjà battu en juin. Dans la 9e circonscription, des Français établis au Maghreb et en Afrique de l'Ouest, le sortant écologiste et candidat de la Nupes Karim Ben Cheikh a clamé sa victoire dimanche avec 67% des suffrages, face à la candidate macroniste Caroline Traverse. Les résultats officiels de cette circonscription n'avaient pas encore été publiés dans la nuit de samedi à dimanche.

Meyer Habib réélu après un premier scrutin invalidé

Dans la 8e circonscription, qui regroupe plusieurs pays du pourtour méditerranéen, dont Israël, l'Italie, la Grèce et la Turquie, le sortant apparenté LR Meyer Habib a récolté 53,99% des voix, contre 46,01% pour la macroniste Deborah Abisror de Lieme, selon les résultats provisoires disponibles sur le site du ministère des Affaires étrangères. Meyer Habib a même creusé l'écart face à Deborah Abisror de Lieme, qui était déjà en lice au second tour en juin dernier et avait alors obtenu 49,42% de suffrages.

L'homme politique, proche du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, avait vu en juin dernier son élection invalidée par le Conseil constitutionnel pour des "irrégularités". L'institution avait annulé son élection de juin après avoir constaté des "irrégularités" et des "manœuvres" de ses sympathisants "de nature à altérer la sincérité du scrutin".

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