Le taux réduit de TVA pourrait finalement ne pas baisser
La demande a été faite lors d'une réunion entre les députés
socialistes et les ministres des Finances et du Budget, Pierre Moscovici et
Bernard Cazeneuve. L'idée avancée par les députés PS est de ne pas abaisser le
taux de TVA réduit de 5,5% à 5%.
Cette baisse, votée, doit intervenir
au 1er janvier prochain. Elle est censée compenser en partie la hausse
du taux principal de TVA (qui passera de 19,6% à 20%) et du taux intermédiaire
(de 7% à 10%).
Le taux réduit est réservé aux produits de première
nécessité, comme les produits alimentaires, les différents abonnements au gaz à
l'électricité et à l'eau, les, livres ou les cantines scolaires. Ces
modifications sont d'ailleurs actées sur le site internet de l'administration
française.
Moins d'un centime sur un paquet de pâtes
Selon le chef de file des députés socialistes, Bruno Le
Roux, la baisse du taux réduit de TVA d'un demi-point représenterait une
économie de "moins d'un centime sur un paquet de pâtes" pour le
consommateur. Renoncer à cette mesure permettrait en revanche une économie de
750 millions d'euros pour l'État.
Pour les députés socialistes, cette somme permettrait de
financer plusieurs mesures en faveur du pouvoir d'achat comme une
revalorisation de la prime pour l'emploi ou encore le maintien de la
"demi-part fiscale pour les veufs et les veuves".
Une stabilité envisageable
Selon
Annick Lepetit, l'une des porte-parole du PS : "Les deux ministres m'ont donné le sentiment
d'être ouverts à la discussion" et de pouvoir "examiner avec bienveillance
cette proposition".
Interrogé sur le sujet
mardi matin sur BFMTV, Bernard Cazeneuve a indiqué qu'une stabilité du taux
réduit de TVA était envisageable "à condition que cela se fasse dans un
contexte de fort consensus entre les différentes composantes de la majorité".
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