Le secrétaire général de l'Elysée a confirmé samedi que le remaniement gouvernemental serait "modeste et technique"
"Quel que soit le cas de figure, il n'y aura pas de grand remaniement. Ce sera (...) modeste, technique, parce que de petits ajustements méritent d'être faits", dit M. Guéant sur le site du quotidien La Croix.
Des propos qui s'inscrivent dans le droit fil des déclarations de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine à la veille du premier tour.
"Même s'il peut y avoir du sens politique dans le technique" nuance Claude Guéant.
Après le revers de dimanche dernier, de nombreux bruits de couloir laissaient envisager un remaniement plus large.
L'ouverture, une "conviction" de Nicolas Sarkozy
S'agissant de l'ouverture, le secrétaire général de l'Elysée laisse entendre qu'aucune nouvelle personnalité de gauche ne devrait être nommée au gouvernement la semaine prochaine. "Continuer l'ouverture ne veut pas dire l'élargir", déclare-t-il.
"Le président ne dira pas que l'ouverture n'a plus de sens, il en a fait une conviction", insiste M. Guéant, comme pour faire taire les rumeurs de ces derniers jours donnant les ex-socialistes Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Eric Besson (Immigration) partants.
Il n'y aura "aucun bouleversement" non plus à l'UMP, fait-il savoir. Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, restera à son poste à l'issue du scrutin. "Xavier Bertrand a mouillé la chemise. Les militants l'apprécient et lui-même aime le travail militant", dit Claude Guéant.
Concernant les réformes des prochains mois, il souligne que celle des retraites est "un impératif national". Sur celle, très controversée, de la procédure pénale, le chef de l'Etat sera "à l'écoute" des consultations lancées par la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie, précise-t-il.
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