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Le PS se refuse à placer la fédération des Bouches-du-Rhône sous tutelle

A la place, la commission d'enquête sur le fonctionnement de cette fédération propose un "contrat de rénovation" - histoire tout de même d'en finir avec des "usages anciens dans les rapports de pouvoir et d'influence".
Article rédigé par franceinfo
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Pas de coup de pied dans la fourmilière, mais des petites tapes sur la main... La fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, fief de Jean-Noël Guérini, est une vieille dame qu'il ne faut pas brusquer, forte de 9.000 militants - la 4e de France. Rue de Solférino, on travaille avec des pincettes. Forcément.

Alors, pas question de mettre sous tutelle la fédération - comme ça avait été le cas dans les années 90 dans l'Hérault, entrée en dissidence avec Georges Frêche.

A la place, la commission d'enquête, présidée par Alain Richard, propose un "contrat de rénovation" et une direction à "responsabilité partagée". Pour éviter, en clair, que tous les pouvoirs ne soient concentrés entre les mains d'une seule personne. Pour éviter à l'avenir ce que le rapport appelle - c'est un euphémisme - des "usages anciens dans les rapports de pouvoir et d'influence".

Le rapport a été largement adopté ce soir, au bureau national du PS, par 26 voix sur 27 - seul Arnaud Montebourg a voté contre. Et pour cause : il avait rédigé, juste avant, un rapport dans lequel il dénonçait sans détours le clientélisme et les dérives de la fédération...

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