Le PS préfère la ville "royale" à la ville "rose"
Le bureau national a décidé. Ce sera Reims, la ville où les rois de France étaient sacrés. Par 19 voix contre 9, la ville rose de Toulouse est écartée. Le choix n’a pas fait l’unanimité semble-t-il au sein du parti socialiste.
Les deux villes ont été remportées par la gauche aux dernières élections municipales mais la ville rose était apparue comme le symbole d’une véritable bataille entre droite et gauche. A l’inverse, le choix de la capitale de la Champagne met en lumière une municipalité de l’est de la France remportée par une femme, Adeline Hazan. Ce sont les arguments qu’ont avancés les dirigeants socialistes pour justifier ce choix controversé.
Plusieurs camps
Mais certains ne cachent pas que Pierre Cohen paye le prix de son engagement auprès du maire de Paris, Bertrand Delanoë, dans le texte "Clarté, courage, créativité", publié la semaine dernière. Ce texte de fond, qui veut préparer "un congrès d’idées", est présenté comme l’entrée de Bertrand Delanoë dans la campagne pour l’investiture au poste de premier secrétaire du parti.
Car l’enjeu fondamental du congrès sera celui-là. François Hollande l’a annoncé et confirmé plusieurs fois. Il ne briguera pas un nouveau mandat à la tête du parti. Les candidatures déclarées ou supposées à sa succession se multiplient : Ségolène Royal, Pierre Moscovici, Julien Dray, Bertrand Delanoë, peut-être Martine Aubry…
Ce congrès sera aussi le lieu d’une tentative de rénovation du parti socialiste, de son action au plan national et la fin des divisions.
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