Le PS lance sa campagne pour les élections régionales

_ Martine Aubry, première secrétaire du PS, a estimé que la gauche pouvait gagner “toutes les régions” en mars et souhaité “régionaliser” le scrutin, à l'inverse de Nicolas Sarkozy qui veut, lui, "nationaliser" les élections régionales.
“Nous avons un grand nombre de régions et nous devons toutes les garder, c'est évident. Mais nous pouvons toutes les gagner. Cela dépend de nous”, a-t-elle lancé devant un millier de militants.

Les listes départementales avalisées et présentées par la commission nationale électorale du PS ont été adoptées par 208 voix contre 20 et 5 abstentions.
Seules les listes du Var et de l'Indre n'ont pas encore été validées. Elles le seront mardi lors d’un nouveau débat.
Les militants du Var accusent le parti de vouloir leur imposer des candidats sans légitimité locale.
Les listes de Languedoc-Roussillon, emmenées sous l'étiquette “divers gauche” par le président controversé de la région Georges Frêche, ont, elles, été validées.
Exclu du parti en 2007 pour des propos jugés racistes,Georges Frêche ne bénéficie pas de l'investiture officielle du PS, mais il aura son soutien.

Démocratie participative

Lors de cette convention nationale Jean Louis Bianco, responsable du projet et proche de Ségolène Royal, a souligné que la méthode choisie était “la démocratie locale pour un pacte de confiance avec les citoyens”.
Ce document de 8 pages, qui pourra évoluer en fonction des spécificités régionales, stipule: “nous développerons la démocratie participative sous toutes ses formes”.
Une phrase qui fleure bon la méthode de Ségolène Royal, pourtant absente de la Convention.
D'ailleurs, dans les mesures-phares, figure notamment le “pass contraception” cher à la présidente de Poitou-Charentes, “permettant aux jeunes lycéennes d'avoir accès gratuitement à une consultation médicale, à tous les modes de contraception et si nécessaire à des analyses médicales”.
Le contrat prévoit une série de mesures concernant l'emploi, la mobilité des jeunes, la “social-écologie”, la fiscalité ou encore le logement et la santé.
_ Le PS s’engage aussi à ne pas augmenter les impôts qui, de
2004 à 2010, ont très peu augmenté (en moyenne 3 euros par an et par personne)