Le PS en quête d'avenir
Certains tenants de la diversité avaient promis la contestation. Mais finalement, il n'en a rien été. Une fois de plus, le Premier secrétaire, François Hollande, a su arrondir les angles.
Cette consultation est "un scrutin national, un scrutin politique", a estimé le député-maire de Tulle. D'ailleurs, a-t-il fait valoir, Nicolas Sarkozy "sera pleinement dans la campagne" car il "veut obtenir la confirmation des électeurs pour continuer et amplifier sa politique" au moment où "la contestation est là".
Pour séduire, le PS cherche à récuser l'image d'un parti ossifié, pourtant nourrie par certains responsables. Chargé des élections, Bruno Le Roux a insisté sur "le renouvellement" des candidats, "les progrès" sur la parité hommes-femmes et "la diversité", c'est-à-dire les candidats issus de l'immigration. Les femmes têtes de liste représentent "un peu moins de 25%" du total et outre des mairies.
Un peu plus tôt, l'appréhension du marché et de la mondialisation par les socialistes a donné lieu à un débat dépassionné. M. Hollande a relevé "trois convergences majeures" : la reconnaissance de l'économie de marché, qui n'empêche pas "un rapport critique au capitalisme", la nécessité d'une "économie de besoins" et la recherche d'un développement fondé sur "une économie de marché sociale et écologique".
Caroline Caldier avec agences
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