Le PS cherche son unité sur la crise de la dette

C'est une chose entendue, ils sont tous opposés aux propositions de Nicolas Sarkozy et dénoncent une campagne de communication du président sur la crise de la dette. Mais comment exister face à un Nicolas Sarkozy omniprésent sur le sujet ? Et faut-il parler d’une seule voix ?

Voila en substance les deux questions que se posent en ce moment les candidats déclarés à la primaire socialiste. Si Martine Aubry s’est dit prête à discuter personnellement avec le président sur la règle d’or, Manuel Valls réclame une mise en commun. "Nous avons les mêmes critiques à l'égard de la politique de Nicolas Sarkozy et la règle d'or. C'est important que nous nous exprimions d'une même voix", déclare le candidat. Il demande donc "une rencontre entre les candidats à la primaire" avant l'université de La Rochelle fin août, "pour analyser" le contexte économique.

Dans le camp de François Hollande, Pierre Moscovici, coordinateur de campagne, a souligné que "le lieu tout à fait légitime pour discuter était le Bureau national". Message reçu rue de Solférino. Le parti annonce "un bureau exceptionnel consacré à la crise" , le 23 août prochain. Pour le premier secrétaire par intérim, Harlem Desir, il s'agira de "dire au gouvernement qu'il est urgent qu'il sorte des basses manœuvres politiciennes pour revenir à la hauteur de l'enjeu".