Le président iranien Hassan Rohani attendu à Paris
Il y a dix ans, la France était encore le quatrième partenaire commercial de l'Iran. Après la mise en place des sanctions internationales, la plupart des entreprises ont cessé leur activité. Aujourd'hui elles s'appuient sur ces relations passées pour réinvestir un marché de 80 millions d'habitants, dans un pays qui a besoin de tout refaire : ses aéroports, ses routes, ses réseaux d'eau et d'électricité, son industrie automobile... et qui ne pourra pas le faire tout seul.
Derrière "le" gros contrat qui pourrait être signé demain pour l'achat d'une centaine d'Airbus il y a beaucoup d'autres perspectives. C'est ce que dit Thierry Coville, chercheur à l'institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) :
Les décideurs iraniens veulent continuer à travailler avec les entreprises françaises. La question n'est pas qu'ils nous aiment bien. Ils ont apprécié la technologie quand il y a eu des collaborations. On a parlé de Renault, Peugeot, Total.
Dès aujourd'hui la délégation iranienne va d'ailleurs rencontrer le patron du Medef, Pierre Gattaz et quelques dirigeants du CAC 40. Hassan Rohani est entouré d'une dizaine de ministre et une centaine d'entrepreneurs.
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