Le président de l'Alliance centriste Jean Arthuis a démenti jeudi avoir conclu un accord avec le MoDem
Alors que son porte-parole Philippe Folliot l'avait annoncé mardi dans un communiqué, le sénateur de Mayenne et fondateur d'Alliance Centriste, Jean Arthuis a récusé toute union.
"Je démens tout accord entre l'Alliance centriste et le MoDem", a-t-il indiqué jeudi ajoutant qu'il s'agissait d'une initiative individuelle qui n'engageait pas son parti".
Ces propos s'opposent à ceux prononcés mardi par M. Folliot. "Cet accord est une bonne nouvelle pour le rassemblement en Aquitaine de la famille centriste", expliqué pourtant mardi le porte-parole assurant que l'Alliance centriste se reconnaissait pleinement "dans la démarche de Jean Lassalle" et y voyait "un point de départ de la renaissance d'un centre fort et indépendant".
Le président de la commission des finances du Sénat, Jean Arthuis, a créé l'Alliance centriste en juin 2009 dans le but de réunir tous les courants de l'ex-UDF aujourd'hui divisés entre le Nouveau centre, partenaire de la majorité, et le MoDem, dans l'opposition.
M. Arthuis souhaitait profiter des régionales pour mettre en oeuvre cette stratégie d'union dans les Pays-de-la-Loire (10 candidats) et en Bretagne (2 candidats). Il se dit aujourd'hui déçu par l'alliance du Nouveau centre et de l'UMP et l'orientation à gauche du MoDem.
"François Bayrou est venu le 14 janvier dans les Pays-de-la-Loire expliquer que s'il y avait un ralliement du MoDem au deuxième tour, il ne pourrait être qu'avec la gauche", dit-il. Le sénateur affirme avoir accueilli à l'Alliance centriste d'anciens militants MoDem déçus par cette stratégie, dont Laurent Gérault, qui devait être la tête de liste du MoDem dans les Pays-de-la-Loire et a finalement rejoint la liste UMP de Christophe Béchu.
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