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"Le président-candidat est désormais candidat-président" et autres réactions

Les autres candidats ironisent sur la fin du suspense de ces derniers jours autour de Nicolas Sarkozy. Ils ont trouvé son annonce de candidature trop pleine de promesses, marqué par le "cynisme", ou "sans élan". Côté UMP, on salue le "sarkozysme populaire".
Article rédigé par Alexandre Chassignon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

François Hollande avait anticipé la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy. Le candidat socialiste a ironisé sur le changement de statut du président de la République. 

Marine Le Pen , candidate du Front national, a trouvé que Nicolas Sarkozy a "lui-même du mal à croire en sa capacité à convaincre de ses promesses, dont si peu ont été tenues ".

François Bayrou , candidat du MoDem a estimé que "lorsque le capitaine a conduit le bateau sur les récifs, il faut changer le capitaine" .

Jean-Luc Mélenchon , candidat du Front de gauche, s'est indigné devant les "ambitions sociales" mises en avant par "celui qui vous a pris la retraite à 60 ans ": "La campagne contre lui peut commencer de manière claire et ouverte devant les citoyens" .

Dans le camp de Nicolas Sarkozy, Guillaume Peltier a retenu la promesse d'un recours au référendum "lorsque les conservatismes ne pourront pas être dépassés" , tandis que "le parti socialiste est mal à l'aise avec le peuple français et a du mal à lui donner la parole ".

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