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Le président Barack Obama s'en est pris dimanche dans l'Etat-clé de l'Ohio à la "suffisance" des dirigeants républicains

S'adressant en début d'après-midi à quelque 8.000 partisans à Cleveland (Ohio), Barack Obama a une nouvelle fois déploré l'intransigeance de l'opposition malgré la gravité de la crise qui a détruit quelque 8 millions d'emplois depuis 2008.Le président Obama a ainsi conclu son ultime tournée en vue des élections législatives de mi-mandat mardi
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le président américain Barack Obama à son dernier meeting avant le scrutin de mi-mandat, à Cleveland (31/10/2010) (AFP/JEWEL SAMAD)

S'adressant en début d'après-midi à quelque 8.000 partisans à Cleveland (Ohio), Barack Obama a une nouvelle fois déploré l'intransigeance de l'opposition malgré la gravité de la crise qui a détruit quelque 8 millions d'emplois depuis 2008.

Le président Obama a ainsi conclu son ultime tournée en vue des élections législatives de mi-mandat mardi

A trois jours de législatives qui devraient selon tous les sondages se traduire par d'importants gains en sièges au Congrès pour les républicains, Barack Obama a particulièrement visé le chef de la minorité à la Chambre des représentants et élu de l'Ohio, John Boehner.

Ce dernier, qui devrait devenir le président de la Chambre et donc le troisième personnage de l'Etat si les républicains raflent comme prévu la majorité dans cette assemblée, "a dit, et je le cite, que 'ce n'est pas le moment de faire des compromis'", s'est indigné le président.

En outre, a-t-il ajouté, "le chef de la minorité républicaine au Sénat (Mitch McConnell) a dit que son but principal dans les deux années à venir est de gagner la prochaine élection (présidentielle) et de me battre".

"Réfléchissez-y. Sa priorité n'est pas de faire en sorte que l'économie progresse, pas de créer des emplois. Pas de réduire le déficit. Sa priorité est de remporter la prochaine élection. Nous n'avons même pas terminé celle-ci", s'est écrié M. Obama.

"C'est la mentalité contre laquelle nous nous battons", a poursuivi le président, en concluant à Cleveland une campagne qui l'aura vu, comme son vice-président Joe Biden et sa propre épouse Michelle Obama, traverser les Etats-Unis de long en large pour défendre les chances de ses alliés démocrates au vote de mardi.

Scrutin serré
Contrairement à la Chambre des représentants, le Sénat, dont seul le tiers sera renouvelé, semble devoir rester aux mains des démocrates selon les derniers sondages.

Dimanche matin, dans son fief de Chicago (Illinois) où son ancien siège de sénateur est en jeu et où une victoire républicaine serait particulièrement symbolique, M. Obama a affiché son optimisme, tout en reconnaissant que de nombreuses courses seraient "serrées".

"Il y a beaucoup d'enthousiasme" chez les démocrates, a-t-il estimé. "Mais cela va être serré. Ce sont des élections serrées. C'est vrai ici (dans l'Illinois), c'est vrai dans l'Ohio, c'est vrai dans tous les Etats où nous sommes dans la course", a conclu le président américain.

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